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Dégradation des routes ivoiriennes/ Les chinoiseries de Ouattara mises à nu

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Un mois en saison pluvieuse aura suffi pour montrer le véritable visage des infrastructures routières réalisées par le régime Ouattara. L’affaissement de ces infrastructures symboles de l’émergence selon Ouattara met à nu la qualité des travaux.

Bref piqûre de rappel. Les causes de la dégradation des infrastructures routières s’expliquent par l’absence de financement réel pour leur remise à niveau. A en croire Patrick Achi, ex-ministre des infrastructures économiques, la faute incombe au Fonds d’entretien routier qui ne mobilise que 90 milliards de Frs Cfa en lieu et place des 250 milliards Frs Cfa que cela nécessite. « Le traitement de point à temps, c'est-à-dire un traitement provisoire qui ne dure que 6 à 12 mois, pour seulement un kilomètre de route, coûte entre 20 et 30 millions de Fcfa. Pour faire du renforcement sur un kilomètre de route et dont la durée de vie peut atteindre 15 ans, il faut 250 milliards de Fcfa », dixit Patrick, 29 mai 2015, face aux députés. Ces propos exprimant certainement un ras-le-bol du ministre Patrick Achi, sont certes compréhensibles pour le politique. Ils demeurent choquants car venant d’un ministre des infrastructures par ailleurs Chevalier de l’Ordre du Mérite Ivoirien. En d’autres termes, l’ex-ministre, désormais Secrétaire général de la Présidence ne s’embarrasse pas de fioritures pour reconnaître que les infrastructures routières ivoiriennes sont réalisées au rabais avec une durée de vie de 6 à 12 mois et qu’elles se dégraderont aux termes de cette échéance. Les conséquences de ces chinoiseries éclaboussent les Ivoiriens en cette période de pluie. Les minces couches de bitume recouvertes sur la terre rouge finissent par craquer. A titre d’exemple, le pont du corridor de San Pedro (Sud-Ouest) s’est affaissé mardi 13 juin dernier coupant les villes de Grand Bereby et Tabou du reste du pays. L’échangeur de la Riviera 2 n’est pas à l’abri d’un effondrement en raison d’un trou béant causé par la pluie. En somme, à l’instar de sa mirobolante croissance à deux chiffres, les somptueuses infrastructures routières du régime Ouattara ne sont que l’ombre d’elles-mêmes.

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