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FPI/ Fête de la Liberté «Gagnoa 2018»-Gagnoa offre une fête XXXXl

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Sangaré Abou drahamane avait demandé aux organisateurs de la Fête de la Liberté à Gagnoa de faire «Akouré Plus Un». Le pari est manifestement réussi. En effet dans son discours le ‘’Gardien du temple’’ a parlé de «Fête XXL» qui s’est déployée sur 6ha. dans ce même ordre d’idée djedji Amondji, co-président d’organisation, se dit satisfait. Pour lui c’est évident que le défi de la mobilisation a été relevé. «Vous avez été té- moins, les militants et au-delà, les populations sont venues de partout», s’est-il réjoui. Ajoutant que le sens d’une telle mobilisation, c’est que le peuple veut «la libération de laurent Gbagbo».

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Fête de la Liberté 2018 à Gagnoa un déferlement inédit pour exigerla libération de Gbagbo La 19ème édition de la Fête de la Liberté s’est tenue dans la région du Goh.

L’évènement organisé par les fédérations du parti de Laurent Gbagbo de Gagnoa et Oumé a répondu à l’entente principale des organisateurs : la mobilisation. Venus des quatre points cardinaux de la Côte d’Ivoire, les militants du parti de Laurent Gbagbo et au-delà, ont déferlé sur la capitale du Goh. Ils ont exigé comme un seul homme, la libération de Laurent Gbagbo et la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).

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Rideau sur la Fête de la Liberté 2018 à Gagnoa, bonjour l’an 2019 de la Fête de la Liberté à duekoue, ville tragique, ville meurtrie, mais ville résistante. C’est à 15h09 que le président par intérim du parti de Laurent Gbagbo, le Pr Abou drahamane Sangagé a déclaré close, la 19ème édition de la Fête de la Liberté. Pour l’année 2018, l’évè- nement annuel, inspiré par le président Laurent Gbagbo, pour commémorer le retour de la Côte d’Ivoire au multipartisme a eu lieu dans le Goh, entre les fédérations de Gagnoa et d’Oumé. Pour honorer ce rendez-vous politique annuel, les militants, les populations et les invités sont venus de toutes les contrées du pays. Pour au finish former une marée humaine historique et inédite, une marée qui, comme un seul homme, d’une même voix, a exigé la libération du président Laurent  Gbagbo. dans le message principal qu’il a donné, Sangaré Abou drahamane a fait de la libération de Laurent Gbagbo «une exigence» pour la reconquête du pouvoir d’Etat. Aussi à t-il exhorté chaque militant à se mobiliser et s’engager dans ce sens. Au-delà, pour Sangaré, «chaque militant doit être un vecteur pour la libération, pour la délivrance de la Côte d’ivoire de la gouvernance d’Alassane Ouattara». Peu avant le ‘’Gardien du temple’’, le président de la plateforme ‘’Ensemble pour la démocratie et la Souveraineté’’ (EdS) a indiqué que la libération du président Laurent Gbagbo fait partie des objectifs du mouvement qu’il dirige. «la réalisation effective de la vraie réconciliation nationale exige la libération du président laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé, de simone Gbagbo… et des autres prisonniers». même exigence pour Akue Georges Aimé, président du club Houphouët-Boigny pour qui «la libération de laurent Gbagbo devrait être pour l’etat de Côte d’ivoire une priorité absolue car elle permettrait d’aller avec assurance vers une réconciliation durable parce qu’inclusive…»… dans le grand message qu’il a livré au nom de ses pairs, Joachim dago Boga, alias Boga Sivori, chef du village de Gnalegribouo et chef de la tribu Paccolo, a réitéré cette exigence. La Fête de la Liberté 2018 c’était surtout un défilé géant. Les 106 fédérations sur les 118 ont pavané avec des banderoles contenant cette exigence. Ainsi, quand la fédération de Korhogo proclame qu’il est «avec laurent Gbagbo pour des siècles», la quasi -totalité des fédérations venues de dabakala, Aboisso, Touba, Bassam, San Pédro…ont émis la même exigence : «libérez laurent Gbagbo». Le rendez-vous de la mobilisation a été surtout le lieu des interpellations. Tous les acteurs et orateurs ont également exigé que la CEI soit réformée. Le combat pour la CEI, selon le président par intérim du parti est une exigence pour la reconquête du pouvoir. C‘est pourquoi il invite tous les militants à se mobiliser pour le combat. d’accord avec le président Sangaré, le président EdS soutient que c’est la volonté d’aller jusqu’au bout pour la ré- forme en profondeur de la CEI qui fait que la plateforme a maintenu son mot d’ordre de manifestations pacifique. C’est pourquoi l’ancien ministre de Laurent Gbagbo demande à tous de rester à l’écoute, de se tenir prêts pour des actions d’envergure dans les jours à venir. Pour réformer la CEI, il faut le dialogue et Akue Georges Aimé, président du club Houphouët Boigny interpelle dans ce sens Alassane Ouattara. Pour lui, ceux qui se disent Hopuhouétistes doivent accéder. La fête de la liberté 2018 est aussi et avant tout, le rendez-vous des symboles. Le premier se retrouve dans la présence des houphoué- tistes aux côtés du parti de Laurent Gbagbo. Pour le ‘’jumeau’’ de Laurent Gbagbo, c’est l’amour du pays qui constitue le trait d’union entre les Ivoiriens qui se rapprochent. La célèbre famille Yacouba Sylla a marqué de sa pré- sence le défilé géant organisé à l’occasion de la fête dans le Goh. Pour Sangaré, ce fait signifie que c’est à tort que Laurent Gbagbo a été traité de tribaliste et que les Béthés ont souffert de préjugés. La fête s’est déroulée en trois étapes. La veille, le 28 avril, toutes les délégations ont communié dans le cadre d’un bal poussière. Le jour suivant, après leurs installations, les délégations ainsi que les dirigeants et les invités ont assisté à un défilé géant. Suite à cette activité, la parole a été donnée pour les messages. Pendant les deux jours, la fête a été rythmée par des artistes musiciens qui ont donné un cachet particulier aux festivités .

Gbagbo et Blé Goudé, otages depuis 7 ans de la CPI les chefs traditionnels de Gagnoa exigent la libération de leurs fils

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Véritable leçon d’engagement et de courage que celle que les chefs traditionnels du département de Gagnoa ont décidé de donner au monde entier, le dimanche 29 avril dernier, à Ony-Babré. A l’occasion de la 19ème édition de la Fête de la Liberté du Parti fondé par leur fils, le président Laurent Gbagbo, les gardiens de la tradition ancestrale et de la paix ont rompu, par la voix de Boga Sivori chef du village de Gnalégribouo, chef de la Tribu Kpakolo, le silence qu’ils observent depuis plus de sept ans sur l’injustice qui est faite à leurs deux illustres fils, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Ils exigent «leur libération pure et simple». Ci-dessous le texte intégral de cet engagement des chefs de Gagnoa.

«Monsieur le président Abou drahamane sangaré Monsieur le président d’eds, pr Georges Armand Ouégnin, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, 

«Monsieur le président Abou drahamane sangaré Monsieur le président d’eds, pr Georges Armand Ouégnin, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Les chefs traditionnels, en tant que garants de l’unité nationale, de la paix et de la cohésion sociale ne font pas de politique. nous sommes au-dessus des partis politiques. Cependant, quand nous sommes invités à une cérémonie politique comme c’est le cas aujourd’hui, nous sommes tenus d’y répondre quel que soit le parti politique qui l’organise. C’est ainsi que nous avions ré- pondu hier à l’invitation du président Soro lors de sa visite ici même à Gagnoa dans le cadre de son parti, le Rassemblement des Ré- publicains (RdR). Aujourd’hui nous sommes ici pour répondre à l’invitation du Front populaire ivoirien (FPI) dans le cadre de sa traditionnelle Fête de la Liberté. merci de nous avoir associés à cette belle céré- monie.

M. le président Abou drahamane sangaré,

A travers vous, nous remercions toute la classe politique pour l’intérêt qu’elle porte à la chefferie traditionnelle en nous associant à ses différentes cérémonies chaque fois que de besoin. notre présence à une céré- monie politique n’est donc pas un fait nouveau. Ce qui semble être nouveau par contre, c’est le fait que nous prenions la parole à cette tribune politique. Pourquoi ? En effet, quoi qu’on dise, ce sont nos enfants qui sont arbitrairement détenus à la CPI, à savoir le président Laurent Gbagbo et le ministre Blé Goudé. Et depuis 7 ans, nous souffrons dans notre chair, dans le silence et dans la dignité. mais aujourd’hui, l’opinion nationale et internationale ne comprendraient pas, au moment où le parti fondé par le pré- sident Gbagbo organise la Fête de la Liberté sur les terres de ses ancêtres, que ses parents que nous sommes ne rompions pas le silence pour crier, pour une fois publiquement, notre douleur et notre indignation et demander, par la même occasion, sa libération et celle de son jeune frère, le ministre Blé Goudé. notre intervention est rendue d’autant plus nécessaire qu’après l’audition des té- moins de l’accusation, 82 au total sur 138 annoncés, le monde entier est unanime à reconnaitre que leur détention ne repose sur aucune preuve. de sorte que le pré- sident Gbagbo a raison de dire qu’il est un otage de la communauté internationale. Cela est d’autant plus vrai que son procès donne à croire qu’on vient pour la énième fois de lui refuser la liberté provisoire après 7 ans de détention préventive, alors même qu’aucune preuve ne milite en faveur de sa culpabilité. C’est désolant, c’est déplorable ! En réalité, pour nous, la question de la libération du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé transcende la simple question politique. C’est une question d’intérêt national, en ce sens que leur détention sans fondement juridique met à mal la paix et la cohésion sociale dans notre pays. Or, parce que garante de l’unité nationale, de la paix et de la cohésion sociale, la chefferie traditionnelle est forcément préoccupée par tout ce qui peut en constituer une entrave. Et il est de notoriété publique que la détention du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé est une entrave majeure à l’unité nationale, à la paix et à la cohésion sociale, et donc à la réconciliation nationale que tous, nous appelons de nos vœux. C’est pourquoi nous, chefs traditionnels du département de Gagnoa, sommes très préoccupés par leur détention et demandons leur libé- ration pure et simple. Vive l’unité nationale ; Vive la paix et la cohésion sociale, Vive la réconciliation pour une Côte d’Ivoire digne et prospère».u

Fait à Gagnoa, le dimanche 29 avril 2018 Les Chefs traditionnels du département de Gagnoa