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Mauvaise gestion de la dette de 1151,25 milliards de Fcfa La France réclame son argent au régime ouattara

ouattara

L a coopération FranceCôte d’Ivoire est assombrie par de gros nuages. Les dirigeants français commencent à rouspéter contre le Pouvoir d’Abidjan, pour sa mauvaise gestion des ressources mises à sa disposition, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Un contrat qui porte sur la rondelette somme de 1151,25 milliards de Fcfa et que le régime Ouattara peine à respecter. L’argent aurait été utilisé à d’autres fins, c’est du moins ce que soupçonne la France qui a actionné son Ambassadeur auprès d’Alassane Ouattara, pour savoir ce qu’il en est de son utilisation. A sont tour, Sem.

Gilles Huberson, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a missionné sa première conseillère afin de tirer les oreilles aux dirigeants ivoiriens qui semblent embarrassés. A ce sujet, le mois dernier, la France a convoqué une rencontre tenue l’hôtel Palm Club d’Abidjan entre les deux parties. C’est du moins ce que révèle le bimensuel La Lettre du Continent dans sa dernière parution n° 772 de 7 mars 2018.

«Côte d’Ivoire : Annick Diener ‘’recadre’’ le gouvernement Ouattara» titre le confè- re La Lettre du continent.

«L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Gilles Huberson a laissé sa première Conseillère, Anick-Ettienne Diener, le soin de pointer publiquement les défaillances dans la mise en œuvre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), lors d’une réunion du comité bilatéral liée à cet outil de coopération organisée à l’hô- tel Palm Club d’Abidjan, fin février. Devant les représentants du gouvernement ivoirien, la diplomate a évoqué la lenteur des procédures d’appel d’offres, la mauvaise exé- cution de certains contrats, ainsi que la qualité des infrastructures livrées au terme des projets lancés, dans le cadre du C2D. Paris a alloué environ 1151,25 milliards de Cfa (1,7 milliards Euros) dans cette opération». Ecrit La Lettre du continent.

Assurément, le gouvernement Ouattara est  un mauvais élève. Car, en 2012, Alassane Ouattara qui venait d’accéder à la présidence avait bénéficié des largesses d’une France euphorique qui venait de réussir à chasser Laurent Gbagbo du  Pouvoir à coups de bombes le 11 avril 2011, laissant 3000 morts dans les décombres de sa guerre faite à la Côte d’Ivoire, aboutissement d’une rébellion qui a duré neuf (9) ans de septembre (2002 à avril 2011). La France sous le Président François Hollande avait alors effacé 3 milliards d’Euros de sa dette. Au cours d’une cérémonie tenue à l’Elysée, le jeudi 26 juillet 2012, en marge de sa visite en France, Alassane Ouattara déclarait à l'issue d'un entretien d'une heure et quart avec François Hollande en guise de gratitude: «Monsieur le président, je voulais vous remercier, parce que nous avons

signé avec le ministre des Finances avant- hier (mardi 24 juillet 2012, ndlr) une annulation de la dette de la Côte d'Ivoire à l'égard de la France de 99,5 %, c'est-à-dire plus de 3 milliards d'euros ». Et le chef de l’Etat ivoirien d’ajouter face à son homologue français : «Cela va nous permettre de renforcer les investissements dans les secteurs sociaux et je voudrais vous dire un grand merci». Propos à la suite desquels François Hollande faisait cette précisions : «C'était un acte que nous voulions faire, non pas dans un esprit simplement de générosité, nous ne voulons pas de ce type de relations, mais de solidarité pour le développement de la Côte d'Ivoire». Par cette réponse, le chef d’Etat français traçait déjà les lignes d’avertissement par rapport aux intérêts de son pays qu’il entend bonifier. François Hollande avait menacé sous forme de ‘’plaisanterie’’ invitant Alassane Ouattara de «ne pas avoir oublié les 0,5 % » de la dette non annulés. Six ans après, passée l’euphorie de la célébration de la victoire contre le Président Laurent Gbagbo, la France revient pour rappeler au nouveau chef d’Etat ivoirien, bénéficiaire de ses largesses de ne surtout pas oublier que l’argent prêté dans le cadre du C2D ne devrait pas être dilapidé. En tout cas, c’est à cette conclusion que les dirigeants français semblent parvenus.

Et c’est ce qui explique la convocation, dans le mois de février 2018, du comité bilatérale à l’hôtel Palm Club d’Abidjan. Rappelons qu’il s’agit 1151,25 milliards de Fcfa et que cet argent devrait servir à certains contrats octroyés aux entreprises françaises et leurs partenaires sous traitants locaux. Ces derniers ont alors livré des travaux dont «la qualité des infrastructures (…) au terme des projets lancés dans le cadre du C2D» laisse à désirer. Le régime Ouattara est connu, pour sa propension aux marchés gré à gré passés à ses pontes qui dirigent des sociétés sous des prête-noms, sans en avoir les compé- tences, ni l’expertises requises. Conséquence, les infrastructures routières, pour ne citer que cet exemple, construites par ces entreprises locales inexpérimentées cooptées sans appel d’offres, se dégradent quelques mois seulement après leur livraison, parfois même avant leur inauguration officielle.