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Nominations/ Quand la Présidence devient le garage des anciens ministres

Pourquoi s’entourer d’un effectif pléthorique de conseillers qui empochent aisément des sommes faramineuses

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Sous nos tropiques, les présidents de la République se succèdent au pouvoir d’Etat mais les mauvaises pratiques restent les mêmes. 

C’est la conclusion que l’on pourrait tirer des récentes nominations au palais présidentiel des ex-membres des gouvernements successifs qu’a connu le pays depuis la prise du pouvoir effective de l’actuel homme fort du pays, Alassane Ouattara.

Après les nominations des ex-ministres Cissé Bacongo, N’Dri Yoman, aujourd’hui ambassadrice de la Côte d’Ivoire au Congo, Achi Patrick, et  Adama Toungara à la présidence de la République, c’est au tour de la ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant dans le défunt gouvernement Duncan, Euphrasie Yao, qui y fait son entrée en tant que conseillère ‘‘spéciale du genre’’ auprès du président de la République. Comme l’on peut le constater, être révoqué de ses fonctions ou de son portefeuille ministériel, dans le pays de l’Eburnie, est bien loin d’être une sanction pour les amis du Chef de l’Etat. Sinon pour être promu à de nouvelles fonctions au Palais Présidentiel pour y préparer ses vieux jours.

Face à cette réalité factuelle que l’on observe sous différents régimes, ce qui retient l’attention sous le mandat du président Alassane Ouattara, c’est le concept de « l’Ivoirien Nouveau » . Toutefois, la grande question aujourd’hui est de savoir pourquoi retourner à une telle pratique, pourtant critiquée, hier ? Pourquoi s’entourer d’un effectif pléthorique de conseillers qui empochent aisément des sommes faramineuses alors que les revendications de ceux qui s’investissent à remplir les caisses de l’Etat peinent à trouver des issues favorables ? Pendant ce temps, l’on brandit la chicotte aux acteurs sociaux. Les producteurs du Cacao ont respiré le parfum des gaz lacrymogènes hier au Plateau alors qu’ils voulaient exprimer leur mécontentement face au blocage des commercialisations des fèves de cacao de la campagne 2016-2017. 

C’est du reste cette mauvaise répartition des richesses nationales décuplées par la croissance selon le régime d’Abidjan qui expliquent les récentes grognes sociales. Il est point erroné de donner raison à l’artiste Bloco. « Il y a des messieurs qui sont déjà rassasiés. On les force à manger… », dénonçait-il déjà dans les années 1990. La chanson est toujours d’actualité.