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Depuis deux mois, les Ivoiriens vivent la peur au ventre. Une peur alimentée par les mouvements d’humeur des ex-combattants
de la rébellion de Ouattara qui l’a porté au pouvoir.
Ce qui n’était que des mouvements d’humeur s’est intensifié
ces quatre derniers jours.
Ils se sont transformés en affrontements entre les militaires
qui sont encore fidèles au pouvoir et les ceux qui ne veulent
pas renoncer aux promesses pécuniaires à eux
faites par Ouattara.
Les ex-combattants révoltés contre leur maitre ont paralysé
l’intérieur du pays, notamment certaines villes du nord et du
centre dont particulièrement Bouaké qui était hier la capitale
de la rébellion. Ils ont posé des barricades à tous les
corridors et attendent de pied ferme leurs frères d’armes restés
fidèles au pouvoir et qui auraient reçu mission d’aller
les mettre hors d’état de nuire.
Quant à Ouattara lui-même, il se serait retranché dans sa résidence
de Cocody, sous la garde des Forces spéciales.
Pour ainsi dire, Ouattara et ses ex-combattants de sa rébellion
de 2002 ont pris le pays en otage. Pour le plus grand
malheur des populations et de l’économie nationale. A
Bouaké et dans les autres villes concernées à l’intérieur,
les populations sont terrées dans les maisons comme au
temps fort de la rébellion. A
Abidjan les populations vivent dans la peur et dans l’incertitude.
Il en est de même pour les opérateurs économiques
qui vivent dans la crainte d’un lendemain incertain. Les travailleurs
ont peur d’aller dans les bureaux. Ceux qui y vont
courageusement, descendent plus tôt que d’habitude.
Conséquence, l’économie qui était déjà exsangue, est au ralenti
si elle n’est totalement bloquée.
Mais Ouattara ne devra s’en prendre qu’à lui-même. Car ce
qui lui arrive est ce qui arrive quand on parvient au pouvoir
par la voie des armes en s’appuyant sur une rébellion.
Comme quoi, le Président Gbagbo avait raison de choisir la transition pacifique à la démocratie. Et il aura toujours raison
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