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Ses partisans annoncent son retour en 2020 soro guillaume de plus en plus poussé à l’exil

sorro

Affaire Soro revient en 2020

l’ex-secrétaire général des fn est-il en exil ?

question relative au  séjour du président de l’Assemblée

nationale en Europe sur RFI, le député-maire de Fresco,

Alain Lobognon a indiqué que « Soro revient en 2020 ».

Le secrétaire général des ex-Forces Nouvelles serait-il donc

en exil ? C’est la question qui est immédiatement venue à l’esprit

des auditeurs de cette radio. Question d’autant plus

pertinente que nous sommes en  2017. C’est-à-dire à trois

bonnes années de 2020.

Or Soro Guillaume est le président de l’Assemblée nationale de

Côte d’Ivoire. Il est donc la 3ème personnalité du pays après le

chef de l’Etat et le vice-président de la République. Et l’Assemblée

nationale est l’institution qui vote les lois qui

régissent le fonctionnement de la République. C’est donc la colonne

vertébrale de la République.

Comment le chef de cette institution peut-il rester à

l’extérieur du pays pendant trois ans ?

C’est tout de même intrigant.Il y a certainement quelque chose que cache à la Nation Alain Lobognon, ci-devant patron de la communication de l’ex-rébellion, devenue plus tard Forces nouvelles. Non,les herbes ne frémissent pas pour rien. Les herbes bougent

quand le vent souffle. Si le président de l’Assemblée nationale

Soro Kigbafori Guillaume a décidé de rester à l’extérieur du

pays jusqu’en 2020, c’est qu’il y a forcément anguille sous

roche. Et le député-maire de Fresco qui est un très proche

collaborateur de Soro doit dire la vérité au peuple.

En tout état de cause, le contexte dans lequel l’ex-patron

des Forces Nouvelles a quitté lepays n’autorise pas de croire le

contraire.

Personne ne l’ignore, plus rien ne va entre Soro et Ouattara.

Ceux qu’on appelait hier affectueusement le fils et le père et

qui ont uni leurs forces diaboliques pour faire la guerre au

président Laurent Gbagbo se sont tourné le dos aujourd’hui.

Et leur désamour semble plus fort que ce qui les a unis hier. Au

centre de cette guerre, du reste inévitable, la question de la succession de Ouattara.

Après le coup d’Etat manqué de la nuit du 18 au 19 septembre

2002 qui s’était muée en rébellion,et alors que devaient s’ouvrir

des négociations entre le pouvoir du président Laurent

Gbagbo et la rébellion, il s’était posé la question de la paternité

de celle-ci. C’est à ce moment que Ouattara qui en était le vrai

père, mais qui voulait rester dans l’ombre, avait approché le

jeune Soro Guillaume. Pour lui demander de lui servir de couverture

en acceptant d’en assurer la paternité. Avec en retour,

et en cas de victoire, de lui céder le fauteuil présidentiel, à

la fin de son règne.

Aujourd’hui, au moment où Ouattara s’achemine vers la fin

de son 2ème mandat, il s’est détourné de Soro pour porter son

choix sur l’actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, son

compagnon de longue date.

Evidemment, Soro n’est pas d’accord. Il reproche à Ouattara

de l’avoir trahi. Et pourtant, il avait prévenu Ouattara en des

termes très clairs et intelligibles : « la paix dans un pays dépend

du respect de la parole donnée ». Mais cela n’a aucunement

inquiété Ouattara. Qui continue de manoeuvrer contre

Soro. Il a chassé du gouvernement et de tous les postes de

responsabilité dans l’administration tous les proches du président

de l’Assemblée nationale. Depuis, c’est une

guerre ouverte entre les deux camps. Soro s’est même, entre

temps, rapproché de Bédié, l’allié de Ouattara au RHDP à qui il

avait aussi promis la succession en faveur de son parti, le PDCI.

C’est dans ce contexte de conflit ouvert avec le chef de

l’Etat Alassane Dramane Ouattara que Soro est sorti du pays.

C’est depuis l’Europe où il séjourne qu’il a annoncé son refus

de participer au congrès de son parti le RDR. Ce au motif qu’il

n’avait pas été associé aux travaux préparatoires par les organisateurs dudit congrès. On apprendra même plus tard que

Ouattara avait sollicité le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé,

l’ex-chef d’Etat nigérian Olusegun Obasanjo et l’imam Boikari

Fofana pour jouer les médiateurs aux fins de convaincre le

président de l’Assemblée nationale de rentrer au pays pour

participer au congrès.

Ce qu’aurait refusé l’ex-chef rebelle. Autre fait important, c’est qu’il

est revenu qu’après le congrès de leur parti sans Soro, les députés

RDR ont tenté en vain de le destituer de ses fonctions de

président de l’Assemblée nationale.

C’est donc dans ce contexte de guerre ouverte et totale contre le

chef de l’Etat Alassane Ouattara qu’Alain Lobognon annonce

2020 pour le retour de Soro en Côte d’Ivoire. Quand on sait que

2020 est l’année électorale, on est en droit se demander si le

président de l’Assemblée nationale n’est pas en exil non déclaré.

Surtout que le député-maire de Fresco ne dit pas avec quel statut viendra son mentor en 2020. En tant

que candidat ou tant que président

de la République. Car avec les ex-rebelles, il faut s’attendre

à toutes les éventualités.