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Une ivoirienne experte dans la fabrication de faux billets arrêtée en Guinée

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Une jeune dame de nationalité ivoirienne, présumée faussaire, se nommant Kadiatou Soumaoro (voir photo d'illustration), a été arrêtée par des agents de la sûreté régionale de N’zérékoré, en Guinée, le dimanche 6 mars dernier, avec plus de 20 millions de francs guinéens de faux billets en coupures de 20 mille et de 10 mille francs guinéens.

Cette information donnée par le colonel Moussa Condé, directeur régional de la sûreté de N’zérékoré,  a été rapportée par le quotidien électronique guinéenews, dans son édition du même jour. 

« C’est ma première fois d’être dans une telle situation. C’est lors d’un voyage à Lagos au Nigéria, que j’ai croisé un Malien qui m’a dit qu’il est spécialiste dans la fabrique de faux billets, que je me suis lancée dans cette affaire. Ce jour, il m’a montré un billet de 20 mille francs guinéens mais comme moi je ne suis pas Guinéenne, j’ai montré l’argent à une amie guinéenne qui m’a effectivement dit qu’il s’agit de la monnaie guinéenne. C’est ainsi que j’ai eu le courage et il m’a demandé 7500 francs Cfa contre 25 millions de francs guinéens », a expliqué Kadiatou Soumaoro.

Le mardi 29 mars 2016, dans l’édition de 6h de son journal Afrique, la Radio Bbc, revenant sur cette information, a interrogé Mamadou Gando Ba, spécialiste de gestion publique en Guinée. Celui-ci a rendu la porosité des frontières guinéennes responsables de ces transactions qui se font sur le territoire national. 

« Les frontières sont un peu poreuses. Ce sont des machines qui fabriquent ces sommes d’argent. Ce sont des machines qui devraient être appréhendées au niveau des frontières. Deuxièmement, il y a une faillite policière au niveau des contrôles. Les forces de Police et de sécurité ne font pas un travail d’investigation, pour essayer de démanteler ces réseaux mafieux », a-t-il déclaré.

A l’en croire, le problème de trafic de faux billets est préoccupant en Guinée. Il en veut pour preuve qu’en 2015, la Banque centrale , pour y remédier, a mis de nouveaux billets de 5000 et de 20 000 francs guinéens en circulation, en soutenant qu’ils sont infalsifiables. Mais lui-même, ayant pu mettre la main sur un de ces billets en fausse coupure, l’a écoulé, sans problème, en faisant des achats.