Hier lundi 11 mai 2015, après les affrontements entre les policiers et les étudiants qui exprimaient leur mécontentement face cette situation de grève, l’un des acteurs, contacté par nos confrères de Soir Info, est revenu sur les causes de leur grève.
Il s’agit de Johnson Kouassi Zamina, porte-parole de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (Cnec).
Selon lui, trop c'est trop car depuis deux ans, en plus des revendications salariales, les enseignants demandent l’amélioration des conditions de vie.
« Depuis ce vendredi, nous n'avons pas eu de rencontre officielle avec les autorités. Mais elles procèdent par la diplomatie souterraine, surtout nuitamment. Quand on nous appelle, nous allons discuter, pourvu qu'on trouve solution à revendications. Ce que nous faisons maintenant, c'est pour la postérité. Voyez-vous, depuis deux ans, nous formons, en Pharmacie et Médecine sans Tp et Td (Travaux pratiques et Travaux dirigés). Ceux-là, pourront-ils faire une injection ? Si nous ne réclamons pas le matériel maintenant, une fois pour toute ce sera la troisième année », a-t-il martelé.
« On nous a toujours promis, mais rien n'est fait. Le gouvernement a refait l'Université mais le travail n'est pas achevé. Le courant électrique balance. Comme vous le voyez, en plus de nos revendications salariales, nous demandons l'amélioration des conditions de vie. Il suffit qu'on tombe d'accord avec les autorités pour qu'on reprenne les cours », a-t-il conclu.
La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), principal syndicat des enseignants des universités publiques de Côte d’Ivoire, a déclenché, il y a un plus d'un mois, une "grève illimitée" pour exiger une revalorisation des primes de recherche et des salaires liée à l’application du système licence-maîtrise-doctorat (LMD).
SOURCE:IM