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Du vendredi 6 au samedi 7 janvier 2017, une mutinerie née à Bouaké s’est propagée dans d’autres villes du pays. Le calme semble revenu. Mais apparemment le feu couve toujours.
C’est depuis 2011 que les militaires avaient reçu la promesse de toucher leurs primes. Chacun d’eux devait percevoir 5 millions francs CFA. Mais ces 8400 soldats n’ont pas été satisfaits jusque-là. C’est ce qui a conduit à la mutinerie du weekend dernier. Si la situation semble normale, le quotidien Soir Info révèle qu’il y a danger à l’horizon. Citant les propos de chefs de file des soldats mécontents, le confrère indique qu’un autre soulèvement est à craindre.
« (…) Nous allons troubler leur sommeil. C’est nous qui sommes sous le soleil, la pluie, et qui prenons des risques », aurait confié un certain « la poudrière » au journal ivoirien. Ce dernier n’a pas manqué de s’indigner contre l’inaccessibilité de leurs supérieurs. « Voyez-vous, des généraux qui passent leur temps à dire des contre-vérités au Chef de l’Etat. Nous leur disons que ce n’est pas encore fini. Nous allons exiger et obtenir leur départ », a-t-il promis. Soir Info indique que les 8400 soldats, à travers un message diffusé auprès de tous leurs camarades, ont prévu manifester à nouveau le weekend prochain au cas où « leur cri ne serait pas entendu ». La deuxième révolte débuterait cette fois-ci à San Pedro, Yamoussoukro et Bondoukou.
Coup de bluff ou menace sérieuse ? En tout cas, les autorités ivoiriennes ont intérêt à apprécié cette déclaration à sa juste valeur pour éviter que la Côte ne sombre.