Une femme travaillant comme sa secrétaire serait au cœur de cette affaire, bien qu'elle ait refusé de déposer une plainte officielle
Ces accusations ont été formulées deux semaines avant que Khan n'annonce sa demande de mandats d'arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Gallant concernant leur conduite dans la guerre à Gaza. Khan a également demandé des mandats contre des dirigeants du Hamas, dont Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh et Mohammed Deif.
L'enquête a été menée par le Mécanisme de contrôle indépendant (MCI), habilité à enquêter sur les allégations d'inconduite au sein de la cour. Cependant, l'accusatrice ayant refusé de confirmer ou de nier le harcèlement présumé, le MCI a recommandé une série de mesures non divulguées "pour sauvegarder les droits de chacun", selon le Daily Mail.
Khan a fermement nié tout acte répréhensible, déclarant : "Je peux absolument confirmer qu'il n'y a aucune vérité dans les suggestions d'inconduite". Il a ajouté être victime d'une campagne de dénigrement délibérée, affirmant que lui et la cour faisaient l'objet d'un large éventail d'attaques et de menaces.
Le rapport annuel du MCI, publié vendredi, ne mentionne pas le nom de Khan, mais inclut les accusations portées contre lui. Selon ce document, les allégations d'inconduite ont été formulées le 3 mai, et la femme concernée a été informée qu'elle pouvait porter ses accusations devant un organisme externe. "Elle a toujours refusé de déposer une plainte officielle", précise le rapport.