Fausse colère d’Amani N’Guessan voici sa lettre appelant hamed bakayoko à sévir contre le fpi

La démission d’Amani N’Guessan des côtés d’Affi N’Guessan a ému
plus d’un et a été malencontreusement assimilé par certains de nos confrères à un lâchage de son compagnon de «traîtrise». Nous avons
écrit au même moment qu’il ne pouvait en être ainsi.
Parce qu’Amani N’Guessan, plusieurs fois ministre sous
Laurent Gbagbo, a bel et bien pris sa place dans le
camp des pourfendeurs du créateur du FPI. Il est à ce
titre le véritable instigateur des souffrances que vivent
actuellement les hauts dirigeants du parti, incarcérés
dans les différentes prisons
du pays.
La preuve : cette lettre dont nous publions intégralement
le contenu (voir fac-similé),écrite en mars 2015, au plus
fort du débat sur le refus d’Affi N’Guessan de se soumettre
aux mode et règles de fonctionnement du parti. Mis
en minorité sur tous les sujets,ses amis et lui ont choisi
alors de se détourner des organes de décision du FPI en
recourant au pouvoir. Pas seulement pour arbitrer en
leur faveur «la crise de direction » par laquelle l’ancien ministre
tente de justifier encore aujourd’hui sa fameuse démission,
mais pour, et surtout,mettre hors d’état d’agir des
personnalités du parti qu’il qualifie «d’antidémocrates et
d’antirépublicains». Livrant ce jour-là ses anciens camarades
au pouvoir Ouattara, il écrivait :
«Il est de la responsabilitéde la direction du Parti de prévenir tout développement susceptible de porter atteinte à
l’ordre public ».
Ces fauteurs de troubles sont naturellement tous
ceux qui s’opposaient à Affi parce que «Monsieur Pascal
affi N’guessan et la direction du parti ont opté pour la négociation
et le dialogue républicain ». Evidemment, le pouvoir qui n’en demandait pas mieux a sévi d’une main de fer dans les organes du
FPI, précisément contre tous ceux qui revendiquent un attachement
à Laurent Gbagbo. Ils sont nombreux qui sont victimes de la saisine
express du pouvoir par Amani. On peut en citer Hubert
Oulaye, Assoa Adou, Koua Justin ou encore Dahi
Nestor. Tous ont en commun l’organisation et la participation
au congrès extraordinairede Mama, le 30 avril
2015.
Le président du comité d’organisation de ce congrès, le
ministre Dano Djédjé, a, bien entendu, lui aussi eu droit à
un séjour carcéral de plusieurs mois avant d’être remis
en liberté. Sous la fantaisiste accusation de tentative de
déstabilisation du régime, ils sont emprisonnés sans jugement,
au grand bonheur des instigateurs. Amani N’Guessan
aurait-il souhaité que ses victimes partagent sa joie en
l’accueillant tambour battant lorsqu’il frappe à leur porte
pour savoir si elles sont encore dans leurs demeures ? Il
dit avoir rencontré des difficultés à établir des contacts
entre les groupes antagonistes au sein du FPI.
Mais avant de se couvrir de ce verni de médiateur, il aurait
dû faire la démarche inverse de son courrier, c’est-à-dire
demander et obtenir la libération de tous les responsables
du parti qui croupissent en prison par son faite. Sinon les
larmes de crocodile servent rarement d’adhésif dans les
conflits où l’on porte soimême une grande part de
responsabilité.
Objet : Juguler la fronde au sein du FPI pour éviter une menace d’atteinte à l’ordre public,
Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,
Dans le cadre du règlement de la crise postélectorale, le président du Front Populaire
Ivoirien, Monsieur Pascal Affi Nguessan et la direction du parti ont opté
pour la négociation et le dialogue républicain. Cette option n’est pas partagée par
une frange de militants, rentrés depuis en dissidence, provoquant ainsi une crise interne
aigue. Nous constatons, dans les manifestations de cette crise, que la dissidence
défie l’autorité de la Direction du parti par des actes anti-démocratiques et
antirépublicains. Malgré l’attitude de conciliation et la volonté du président du parti de trouver des solutions internes et éviter autant que possible le recours à la force publique,
les actes de défiance persistent et se multiplient. Il est de la responsabilité de la
Direction du Parti de prévenir tout développement susceptible de porter atteinte
à l’ordre public. C’est pourquoi, nous venons solliciter, par la présente, le soutien des Autorités publiques. De façon précise, nous sollicitions que, jusqu’à nouvel ordre, dans le respect des droits et libertés garantis par l’Etat, toute activité initiée sur l’ensemble
du territoire national au nom du Front Populaire Ivoirien obtienne au préalable une
autorisation de la direction légale du parti, signée par la Secrétaire Générale,
porte-parole du parti ou par une personne dûment mandatée par elle. Toute
activité ne bénéficiant pas de cette autorisation n’engage pas le Front Populaire
Ivoirien. Dans l’espoir que notre requête vous agrée, Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et que la Direction légale du FPI obtiendra votre
soutien à la normalisation de la vie politique nationale, recevez l’expression de
nos sentiments distingués.
Pour le Front Populaire Ivoirien
N’Guessan AMANI Michel bakayoko à sévir
contre le fpi
Objet : Juguler la fronde au sein du FPI pour éviter une menace d’atteinte à l’ordre public,
Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,
Dans le cadre du règlement de la crise postélectorale, le président du Front Populaire
Ivoirien, Monsieur Pascal Affi Nguessan et la direction du parti ont opté
pour la négociation et le dialogue républicain. Cette option n’est pas partagée par
une frange de militants, rentrés depuis en dissidence, provoquant ainsi une crise interne
aigue. Nous constatons, dans les manifestations de cette crise, que la dissidence
défie l’autorité de la Direction du parti par des actes anti-démocratiques et
antirépublicains. Malgré l’attitude de conciliation et la volonté du président du parti de trouver des solutions internes et éviter autant que possible le recours à la force publique,
les actes de défiance persistent et se multiplient. Il est de la responsabilité de la
Direction du Parti de prévenir tout développement susceptible de porter atteinte
à l’ordre public. C’est pourquoi, nous venons solliciter, par la présente, le soutien des Autorités publiques. De façon précise, nous sollicitions que, jusqu’à nouvel ordre, dans le respect des droits et libertés garantis par l’Etat, toute activité initiée sur l’ensemble
du territoire national au nom du Front Populaire Ivoirien obtienne au préalable une
autorisation de la direction légale du parti, signée par la Secrétaire Générale,
porte-parole du parti ou par une personne dûment mandatée par elle. Toute
activité ne bénéficiant pas de cette autorisation n’engage pas le Front Populaire
Ivoirien. Dans l’espoir que notre requête vous agrée, Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et que la Direction légale du FPI obtiendra votre
soutien à la normalisation de la vie politique nationale, recevez l’expression de
nos sentiments distingués.
Pour le Front Populaire Ivoirien
N’Guessan AMANI Michel bakayoko à sévir
contre le fpi