
Guillaume Soro au Ghana : la photo publiée ce 15 avril 2025 marque son retour dans le pays voisin de la Côte d'Ivoire. L'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne a choisi un lieu hautement symbolique pour cette réapparition politique : le monument dédié à Kwame Nkrumah, figure emblématique du panafricanisme et premier président du Ghana indépendant.
Dans son message aux partisans, Guillaume Soro n'hésite pas à faire le parallèle entre sa situation personnelle et celle du leader historique ghanéen. "Comme lui, le doigt pointé vers l'horizon, j'affirme avec force : marchons ensemble vers la victoire", écrit-il sur ses réseaux sociaux. Cette sortie médiatique intervient alors que l'ancien Premier ministre ivoirien, condamné par contumace dans son pays, semble préparer sa stratégie en vue de l'élection présidentielle ivoirienne de 2025.
Les mots choisis pour ses partisans
Le message adressé par Guillaume Soro à ses partisans est soigneusement calibré pour raviver la flamme de son mouvement. "Nous avons une mission, un devoir sacré envers nos peuples : construire une Afrique digne, souveraine et unie", affirme-t-il dans sa publication. Cette référence à la souveraineté et à l'unité fait écho aux thèmes récurrents de sa communication politique.
La phrase la plus significative vient conclure son message : "Mais Dieu, étant grand, me voici de retour, au meilleur moment." Cette formulation suggère que Guillaume Soro considère que la période actuelle lui est favorable pour revenir dans le jeu politique. Il annonce également la diffusion d'un "premier reportage sur mon retour et mon pèlerinage sur cette terre bénie du panafricanisme" sur sa chaîne YouTube, prévu pour le 16 avril à 10h GMT.
Le retour de Guillaume Soro au Ghana représente une victoire symbolique pour l'ancien chef rebelle. Dans son message, il rappelle que l'accès à ce pays lui "avait été injustement interdit, il y a de cela six ans, par le malavisé et ancien président Nana Akufo-Addo". Cette interdiction levée marque un changement de situation pour l'exilé politique.