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Comme bon nombre d’obse r v a t e u r s ,Maître Marcel
Ceccaldi est convaincu que la crise post électorale en Côte d’Ivoire
n’aurait jamais eu lieu sans l’engagement du Représentant
spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, Y J Choi. « Un fonctionnaire qui outrepasse ses droits et devoirs, qui prend
des initiatives en fraude ou en infraction d’une assemblée
générale des nations unies se rend coupable de forfaiture et
doit être appelé devant le tribunal des nations unies. C’est
la raison pour laquelle nous allons saisir la Cour internationale
de justice » a-t-il indiqué.
Selon Pierre Cecaldie, Y J Choi a placé son rôle de certificateur
au dessus des textes qui régissent la Côte d’Ivoire
et rappelle cependant que l’article 2 de la charte de l’Onu
sur la souveraineté des Etats est clair et concis sur ce sujet.
« La souveraineté des Etats doit être respectée à l’occasion
d’élections », a confirmé l’avocat français pour qui
«malgré les nombreux accords de paix qu’elle a signée
depuis 2002, la Côte d’Ivoire n’a jamais renoncé à sa souveraineté ».
Selon Me Cecaldie qui planchait sur le thème:
« la certification des élections »,
celle-ci « intervient dans un cadre qui se lie de l’assistance
électorale que les nations unies apportent aux pays ».
L’avocat français n’a pas non plus épargné l’Union africaine
(Ua) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) dont les positions s’alignent
sur celles de l’Occident. «Une telle attitude ne permettra
jamais aux Etats africains de siéger au Conseil de sécurité
de l’Onu », a-t-il conclu.
source Aujourd’hui