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JE SUIS LAURENT GBAGBO ,JE SUIS NAHIBLY. DÉTENTION DU PRÉSIDENT GBAGBO Á LA CPI, quel est donc le point réellement ?

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• D’autre part : SEM GBAGBO LAURENT, reclus à la HAYE, sans support médiatique, sans plateforme d’expression, sans aucun contact avec son peuple, et avec la certitude que le seul mot prononcé en direction de celui-ci pourrait compliquer sa situation devant un tribunal qui ne cherche que des prétextes pour le conserver dans ses cachots. GBAGBO sait compter sur le support d’une partie de la population non négligeable, amorphe et impuissante devant l’usurpation et la répression, qui se tait et se tient exactement au même endroit que lors de la veille des élections de 2010, dans l’attente et dans l’espoir.
Le constat est le suivant, les ivoiriens sont plus que jamais divisés, avec d’une part ceux qui savourent le pouvoir et ce qui en découle, qui se croient en devoir de faire appliquer la justice et de lutter contre l’impunité, une justice qui malheureusement ne visite qu’un seul camp jusqu’ici, et de l’autre coté des gens qui se revendiquent de SEM GBAGBO LAURENT majoritaire .
La CPI aura jusqu’ici été active uniquement contre le camp GBAGBO, officiellement, ce qui suffira à rendre tout jugement qu’elle fera, même si adossée uniquement au droit, totalement subjectif, partisan et intéressé. On ne peut donc ignorer à ce niveau que la CPI dépend de l’ONU, et donc du bloc-terroriste occidental qui mène le combat contre SEM GBAGBO LAURENT depuis 2002.
S’attendre à une libération de SEM GBAGBO LAURENT est donc illusoire pour le camp du terroriste dramane, mais on a bien le droit de l’espérer, pour la simple raison que si c’est une question politique qui a envoyé GBAGBO en prison, il est évident que ce sera aussi des critères politiques qui l’en feront sortir. Le droit et la justice n’ont absolument rien á voir á ce niveau, sinon le terroriste OUATTARA dramane et ses seigneurs de guerre se seraient retrouvé devant ce tribunal, qui, on doit le dire, « s’engage » d’abord pour l’intérêt des victimes de crimes de sang, de masse, de guerre et de génocide .
Vu donc sur le plan politique, on ne pourra pas libérer un homme qui en prison fait déjà autant de vagues dans le pays, l’influençant à distance. Si en prison, GBAGBO fait autant de tabac, que dire donc s’il est remis en liberté ? Les points énumérés par la défense pour permettre la libération (provisoire ou conditionnelle, de SEM GBAGBO LAURENT sont techniques ou sanitaires. Quand les arguments du tribunal sont essentiellement politiques :

1.On reproche à GBAGBO de vouloir « s’évader » quand on sait bien qu’un homme politique de ce gabarit, en cas de remise en liberté, n’aura qu’une seule envie, revenir immédiatement au pays, sans peur et crainte, en se basant justement sur le fait que la justice internationale est le prolongement de la justice nationale (le terroriste a ratifié le document !). Ceux qui connaissent GBAGBO, qui l’ont vu ne pas fuir les bombes et tenir tête face aux injonctions des terroristes occidentaux, savent qu’il détient le courage nécessaire pour rentrer dans son pays, sans « fuir », exactement comme le régent s’arrange tous les mois á rentrer inexorablement « chez lui » à MOUGINS.

2. On reproche à GBAGBO de n 'avoir pas « délaissé » ses ambitions politiques et sa volonté de prendre le pouvoir !! Oui, le tribunal oubliera qu’il a incarcéré un homme politique qui fait de la politique depuis au moins 30 ans, qui a bâti sa carrière à travers la douleur et la sueur, avant d’arriver là où il est, avec le support populaire qu’il détient, qui ferait pâlir la plupart des présidents et homme d’état de ce monde (surtout les présidents africains qui récusent la CPI, et rêvent d’avoir le support populaire que GBAGBO a et qui justifie toutes ces actions autour de la CPI), car on n’aura jamais vu un « criminel et sanguinaire » selon la CPI et la faction du terroriste, autant adoubé dans son pays et au plan international. Pourquoi s’attendre donc à ce que GBAGBO oublie ses ambitions politiques ? Quand la défense demande la libération de son client, pour des raisons de santé, mais aussi en se rapportant au droit, qui veut que la présomption d’innocence soit, tant que des éléments de preuves suffisants ne soient présentés pour permettre l’inculpation définitive, le tribunal répond que SEM GBAGBO LAURENT veut encore le pouvoir ! et pour cela on retient finalement les preuves additionnelles contre lui.
3. On reproche à GBAGBO de détenir un support populaire, mais aussi financier qui serait suffisant /ou revenir au pouvoir, selon la volonté qu’il ne cache d’ailleurs pas ! Encore une considération politique qui fonde la décision du tribunal, qui oublie la nature de l’homme qu’il a mis en cachot, un homme qui considère qu’il a gagné des élections et qui n’attend, comme des millions d’autres ivoiriens, que l’on démontre qu’il les aurait perdues.SEM GBAGBO LAURENT, déclaré indigent, est de fait arrivé à un niveau où il n’a pas besoin d’argent pour s’affirmer. Il aura atteint le niveau qui fait d’un roi un roi, un empereur un empereur, mais aussi un président légitime, adoubé et soutenu, ce qu’il doit être. Pas besoin de milliards stockés dans des comptes suisses, pas besoin de villas disséminées dans le monde entier, pas besoin de cacher des sacs d’argent sous les rochers des champs d’hévéa de MAMA. Non, si vous libérez GBAGBO aujourd’hui, juste avec un baluchon, c’est en MAYBACH qu’il arrivera à un hôtel cinq étoile de la HAYE, juste avant de prendre un avion privé pour se rendre à Abidjan, où il sera accueilli par des millions d’ivoiriens, et où il logera dans une villa spécialement remise à niveau pour l’occasion, juste avant d’enclencher des audiences dans une qualité et une quantité que DRAMANE le terrroriste ne pourra tolérer, vu qu’il s’octroie le titre de régent unique de ce pays et donc seule personne digne d’évoluer à ce niveau d’audience !!! Oui, le support populaire de GBAGBO lui permet de ne point tenir de comptabilité, car il y aura toujours des gens qui s’investiront pour lui et lui donneront les moyens de subvenir à ses besoins. Le tribunal ira donc plus loin et craindra que GBAGBO, ou alors ses supports, ne montent une armée pour renverser le pouvoir du bloc-terroriste occidental dirigé par Dramane, ce qui est un jugement purement politique, car on lui demande de statuer sur son éventualité de remise en liberté pure et simple et non ce qu’il pourrait en faire, sur une base purement subjective. Un jugement donc purement politique de ce que GBAGBO serait, et de ce qu’il pourrait faire. On voudra donc se mettre á l’abri, en revenant au droit, en se justifiant par ce qui suit : les conditions pourraient être recrées pour que « l’inculpé » commette de nouveaux crimes, de même nature, ce qui engage la responsabilité du tribunal !! ?
Non, nous sommes bien en politique et le tribunal fera exactement ce que le bloc occidental ne voudra pas faire. Une méthode pratique pour « gérer » un personnage politique aussi solide, sans avoir à ternir son image ou à se salir les mains. En effet, toutes les décisions prises par le tribunal « sont » (se doivent d’être est plus juste) des décisions « juridiques », de part la nature de celui qui la produit. Instinctivement, comme il s’agit d’un tribunal, on se dira que le droit est dit et rien d’autre, même si ce tribunal agit sur la base de considérations politiques. Oui, Pratique !!
Croire donc que le tribunal pourrait libérer GABGBO, sur la base du droit et donc de l’impartialité de la justice, est illusoire, surtout dans le cadre actuel.

Ce qui pourrait et va libérer GBAGBO, ce sont donc les rapports de forces politiques dans le pays, et le développement qui pourrait s’y produire dans les prochains mois.
Tout se passe donc á Abidjan et non ailleurs clin d'oeil á AFFI. Et c’est ici que le pouvoir du régent se fait le plus de mal. Il essaiera dans des actions sociales et surtout économiques de trancher avec GBAGBO, de donner de nouvelles orientations et motivations pour que l’on se détourne de la politique et de ses effets, en vain. En effet, á intervalle régulier, il y a des évènements qui ramènent inexorablement vers GBAGBO. Que ce soit sur le plan politique, social, humain ou économique, on ne peut que se rapporter à GBAGBO, le prendre en référence, en modèle. Sur ce site facebook , il suffit de critiquer le pouvoir du bloc-terroriste d'abidjan, sans être adepte d’une chapelle politique ivoirienne, pour passer pour pro GBAGBO. De fait, GBAGBO continue de subsister dans le pays.
Et le plus grave, le plus alarmant, c’est que ce sont ses adversaires qui contribuent le plus à ce qu’il reste dans les mémoires. Par exemple lors de ce procès statuant sur l’éventuelle libération de SEM GBAGBO LAURENT, le clan pro -terroriste dramane fera encore plus de tabac que les pro GBAGBO, qui se sont accrochés a cet espoir, qui dépend uniquement de la volonté de deux ou trois personnes qui á priori n’ont pas de parti pris.
Il aurait suffit pourtant d’ignorer GBAGBO, de ne plus se référer à lui, de point diffuser son procès sur les ondes de la télé pro-dramane, d’aller à « l’essentiel » qui est le bien être de ce pays et « l’émergence promise » !! Non, on voudra répondre à tout prix, ne point laisser la « provocation » prendre le dessus et c’est cela l’erreur.
Et cette faction s’attend à des joutes verbales sur ce site facebook, à des levées de bouclier saupoudrées d’invectives purulentes de part et d’autre, quand au fond, c’est une défaite cinglante que ce pouvoir se doit d’encaisser, car en quatre ans de règne presque, avec tous les leviers dans les mains, il ne réussit pas à faire bouger les fronts sociaux, à amener les ivoiriens á le suivre et á l’adouber, à travers des actions de rassemblement, de tolérance, de pardon, qui ne peuvent que renforcer la cohésion nationale.Au contraire il continue de pourchasser les pro-GBAGBO,á les emprisonner.
Ce pouvoir est victime de la haine qu’il a cultivée pendant plus de dix ans, mais aussi de ses méthodes et habitudes. En effet, on peut prendre le pouvoir à travers la violence, le conserver à travers la violence, rompre l’adversaire à travers la violence, mais en aucun cas, on ne peut l’obliger à vous suivre ou á oublier sa référence á travers la violence. Un échec total, le genre d’échec qui a obligé le pouvoir tout puissant de l’apartheid, à libérer NELSON MANDELA après 27 ans (je dis bien 27 ans), pour qu’il finisse finalement comme président de la république !!
Alors, pendant que le terroriste dramane se fera décorer, voyagera plus de 90 fois en 32 mois, présidera toutes les réunions de la CEDEAO, se fera inviter chez les plus puissants du monde, il ne réussira qu’à motiver sa troupe tribale á le suivre dans la forfaiture, même si l’élan du RDR a totalement disparu, un RDR incapable de présenter la moindre démonstration de force populaire à travers un meeting digne de ce nom.(le cas de bouaké en est un exemple)
SEM GBAGBO LAURENT, quant á lui, ne dispose d’aucun support médiatique, que celui que son procès lui procurera. Il sait bien qui est son ennemi et qu’il pouvait essayer de se soustraire à ce tribunal (on se souvient de la séance d’identification du prévenu, avec la mention de la cour qui prétendait avoir entre ses mains GBAGBO KOUDOU LAURENT, né a MAMA, quand il s’agissait plutôt de GBAGBO LAURENT (il ne s’appelle pas koudou), né à BABRÉ et non MAMA, ce qui signifie que ce sont deux personnes différentes, mais GBAGBO dira, « ce n’est pas grave, celui que vous cherchez, c’est moi !! ») On sait aussi que les procédures de la CPI interdisent le mauvais traitement de prisonniers et que cela suffit à annuler des procédures entières, mais GBAGBO refusera de s’attarder à ce point pour se défendre !!!
Non, GBAGBO sait contre qui il se bat, et son seul outil, c'est ce procès, á travers lequel il essaiera de se justifier, certes, mais aussi de jauger sa popularité et de communiquer avec l’extérieur.
SEPT (7) comparutions en appel, toutes les actions possibles pour revenir à l’actualité ont été intentées, sans exceptions, devant une cour qui se retrouve perpétuellement à produire des points de presse pour justifier ou clarifier ses positions, ses perceptions et ses décisions. En réponse, une focalisation sans précédant du peuple ivoirien sur ce qui se passe à la HAYE, aussi bien dans les rangs des pro GBAGBO, que celui des pro-dramane, qui ne ratent aucun procès sur le net, aucun article traitant de GBAGBO.
Des millions de personnes donc, à l’affut, à l’écoute de ce qui se passe á la HAYE, quand le retour du régent d’un voyage d’affaire ou officiel, devient une banalité.
Du jamais vu dans ce pays et GBAGBO sait très bien que la CPI est la meilleure des plateformes pour communiquer avec son peuple, tout en ayant la garantie de rester en vie. De fait, c’est justement la CPI qui le protège, car la libération de GBAGBO le mettrait de fait à la merci de personnes qui voudraient « terminer » le travail. En effet, seule la mort de GBAGBO pourrait obliger ses militants à « tourner la page GBAGBO », tout en débouchant sur une page dont personne ne connaît réellement l’impact sur le pays.
Alors, mon opinion, qui pourrait choquer de nombreux autres pro GBAGBO : tout va bien !! Cela ne pourrait aller mieux !! Les chiffres et statistiques prouvent bien que GBAGBO est au top de sa forme, avec un support intégral et solide, qui obligera encore et encore ce pouvoir à trouver une méthode pour le faire oublier.
On sera donc encore plus mobilisés que jamais et finalement on comprend pourquoi MANDELA n’a pas été oublié en prison et pourquoi le plan du pouvoir Sud Africain n’a pas pris. On ne fera pas 27 ans, certes, mais on voit déjà que le choix d’écarter GBAGBO était une très mauvaise idée.
Apres seulement trois ans voici le schéma :
1. Les ivoiriens sont toujours autant divisés.
2. Le régent actuel est toujours autant rejeté et subit un manque de légitimité sans précédant.
3. La négociation s’impose avec le FPI/LMP dirigé par GBAGBO lui même souhaitons-le.
4. La division et les animosités de part et d’autres sont intactes, exactement comme à la veille des élections de 2010.
5. Bien que la paix soit imposée par l’armée tribale pro -dramane, la tension et la propension à la violence est une constante parmi les ivoiriens.
6. Les supports occidentaux sont bien conscients de la situation et doutent désormais de l’aptitude du pion à gérer la situation sociale du pays, selon ses intérêts.
7. Et enfin, encore plus que jamais, un dialogue direct entre les auteurs et responsables de la situation ivoirienne pourrait ramener la paix, mais cela signifie que GBAGBO devra être libéré .Et que les seigneurs de guerre qui ont tué á NAHIBLY soient jugés.

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Adolphe Inagbe
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