Affaire BCEAO: le procureur requiert 20 ans d`emprisonnement contre Gbagbo, Aké N`Gbo, Désiré Dallo et Koné Katinan ainsi qu`un mandat d`arrêt international contre ce dernier
M. Koné Katinan apparaît aujourd’hui comme l’homme à abattre, parce que loyal, il continue et continuera de défendre le Président Laurent Gbagbo. M. Koné Katinan apparaît aujourd’hui comme l’homme à abattre parce qu’il détruit les mensonges d’Etat du Rdr et vend si bien l’image du président Laurent Gbagbo au point où le pouvoir est obligé d’envoyer, avec l’argent du contribuable ivoirien, ses sbires à l’étranger pour, disent-ils, «désintoxiquer» le monde.
M. Alassane Ouattara lui-même s’intéresse à M. Koné Katinan, pourquoi la presse ne s’intéressera pas à lui.
M. Koné Katinan est donc un «modèle»
Les collègues et collaborateurs de M. Koné Katinan savent qu’il a toujours été parmi les premiers, les meilleurs, les majors. Ils sont nombreux et ils peuvent témoigner
M. Koné Katinan Justin a été nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances par le président Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil constitutionnel après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, il a mené et gagné la guerre économique que le camp Ouattara avait imposée à la Côte d’Ivoire. Après la fermeture sauvage des banques commerciales et de la banque centrale, M. Koné Katinan, sous l’autorité du ministre de l’Economie et des Finances, M. Désiré Dallo, a fait exécuter les décisions de nationalisation prises par décret par le président Laurent Gbagbo.
Alors que le camp Ouattara rêvait d’asphyxier économiquement le régime Gbagbo et les Ivoiriens, M. Koné Katinan a mis fin à leur complot. Ainsi, les banques commerciales et la banque centrale ont été rouvertes, l’Etat a continué à payer les salaires des fonctionnaires et à faire face à ses obligations régaliennes. Le «mythe de grand économiste, de grand banquier et de grand financier» de Ouattara entretenu par ses sbires et autres suiveurs venait ainsi d’être brisé par le jeune ministre du budget du président Gbagbo qui doit tout son parcours scolaire et universitaire au système ivoirien.
Face à cet échec retentissant, le camp Ouattara n’avait d’autre choix que d’engager, le 31 mars 2011, le combat militaire avec ses rebelles, l’Onuci et la Licorne.
Le tac au tac, aux mensonges grotesques et grossiers du Rdr.
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