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Le 11 avril 2011 le jour où tout s’est arrêté !

La fin de la démocratie,La fin de la liberté de la presse,Fin de la liberté d’expression,La fin de la sécurité,La fin de la cohésion nationale

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Le 11 avril 2017, les Ivoiriens dans leur ensemble, et les

militants du FPI singulièrement, vont commémorer le 6ème anniversaire    de l’arrestation du Président Gbagbo par les forces

internationales coalisées au profit d’alassane Ouattara. Le

11 avril 2011 constitue vraisemblablement le jour où tout s’est

arrêté en Côte d’Ivoire.

La fin de la démocratie

avec l’arrestation du Président gbagbo par les forces internationales

un frein brutal a été mis à la démocratie en Côte d’Ivoire. en effet, et ce n’est un secret pour personne, Laurent Gbagbo est le père du multipartisme en Côte d’Ivoire. C’est son combat, avec ses amis de lutte, qui a contraint le président houphouët et le PDCI à réinstaurer

au pouvoir d’etat en 2000 que la Côte d’Ivoire est entrée

dans l’ère de la démocratie. avec lui, avait pris fin l’emprisonnement

des opposants politiques et des syndicalistes ‘’indésirables’’. a aucun moment il n’a fait arrêter un opposant. Pas même alassane

Ouattara qui criait sous tous les toits qu’il mélangerait ce pays,

qu’il le rendrait ingouvernable. avec le Président gbagbo, la liberté

d’association était garantie. Pas un seul instant il n’a menacé un responsable syndical pour ses prises de positions

syndicales. C’est le Président gbagbo qui avait mis en place toutes les institutions garantissant l’organisation d’élections libres, justes

et équitables. Aujourd’hui, avec Ouattara ce sont des centaines d’opposants politiques qui croupissent dans les prisons. nombre d’entre eux n’ont jamais été présentés à un juge.

nuitamment à la primature. avec Ouattara, les élections

sont dévoyées. Le nord de la Côte d’Ivoire est devenue la

chasse-gardée de son partie, le rdr.

Le découpage électoral est effectué en fonction de l’implantation

de son parti le rdr. De sorte qu’aujourd’hui, son principal

allié dans le rhDP exige un nouveau découpage électoral.

La fin de la liberté de la presse 

Avec le président gbagbo, la liberté de la presse était une réalité

en Côte d’Ivoire. C’est lui qui avait mis en place toutes les organisations de régulation et d’autorégulation de la presse

nationale. C’est le président gbagbo qui a fait voter la loi sur

la presse dont la caractéristique principale est la dépénalisation

du délit de presse. De mémoire de journaliste, il est le seul Chef

d’etat en afrique, à avoir dit publiquement qu’il n’arrêterait jamais

un journaliste pour ses écrits où pour ses propos. et il a tenu parole pendant tout son pouvoir. même quand des confrères soutenaient ouvertement la rébellion dans la partie gouvernementale, jamais ils

n’ont été inquiétés. avec Ouattara, c’est la misère

pour la presse. La liberté de la presse a pris un grave recul. a

tout moment, les journalistes sont inquiétés par la justice et

jeté en prison pour moins que rien. La suspension des journaux

de l’opposition est devenue une sanction banale de

premier degré.

Fin de la liberté d’expression 

Sous le Président Laurent gbagbo, aucun citoyen ivoirien

n’a été interpellé par la justice pour ses critiques contre le gouvernement, ni même contre le Président de la république luimême.

Les Ivoiriens jouissaient d’une totale liberté en la matière.

avec Ouattara, la liberté d’expression a foutu le camp. tout le

monde a peur d’être arrêté s’il tient des propos jugés ‘’gênants’’

pour le gouvernement.La preuve la plus évidente est

l’emprisonnement de Sam l’africain pour avoir tenu des propos

jugés ‘’offensant’’ pour le chef de l’etat, au cours d’un meeting

politique à yopougon.Fin de parcours vers l’émergence

avec le Président gbagbo, la Côte d’Ivoire était véritablement

sur la voie de l’émergence. Car être émergent, c’est d’abord

pour un pays, assumer sa souveraineté,avoir le contrôle de

son économie, de ses choix économiques, avoir la maitrise

de son administration et avoir le choix de ses partenaires stratégiques,et surtout avoir le contrôle de son armée. tous

ces principes étaient au centre de la gouvernance du Président

Gbagbo.

avec Ouattara, la Côte d’Ivoire n’existe que de nom en tant

pays souverain. elle est gérée de l’extérieur. Ses choix économiques

sont faits par le FmI.

toutes ses richesses sont contrôlées par la France et ses

alliés. tout ce que le gouvernement Ouattara sait faire, ce sont

les emprunts obligataires. De  sorte que le pays est hyper endetté.

La France est même représentée dans le gouvernement actuel.

La fin de la cohésion nationale

Le comble, c’est que depuis que le Président gbagbo a été

arrêté par les armées française et onusienne, les Ivoiriens se regardent en chiens de faïence.D’un côté, ceux qu’on appelle

les pro-gbagbo, et de l’autre les partisans de Ouattara. Depuis 6

ans qu’il est aux commandes du pays, Ouattara n’a pas

réussi à réconcilier les Ivoiriens.La cohésion sociale qui était la

La fin de la sécurité La conséquence immédiate,

c’est qu’il n’y a plus de sécurité.Les Ivoiriens ne se faisant plus

confiance les uns dans les autres,tout le monde a peur. Surtout

en plus, les ex-combattants laissés pour compte sont devenus

des dangers permanents pour les populations. notamment

dans l’ex-capitale de l’exrébellion,Bouaké, où il ne

passe pas un jour sans qu’un ex-combattant ne se fasse entendre

jour de l’arrestation du Président gbagbo, est une journée noire

dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. en ce que ce jour a vu

s’envoler l’espoir des Ivoiriens de voir leur pays 

devenir véritablement émergent 

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