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Le cordonnier surpris en train de faire « Chat noir ». Il dit qu’il était de passage.

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L’affaire a été jugée au tribunal de Yopougon. Et le juge des flagrants délits a condamné Diby Bi Touvoly Jean-Claude, 41 ans, pour attentat à la pudeur avec violence. Les explications avec le magazine Allo police. 

Vous êtes Ivoirien et exercez la profession de cordonnier. Vous êtes poursuivi pour attentat à la pudeur avec violence. Et vous avez dit que vous ne reconnaissez pas les faits, dit le juge du tribunal des flagrants délits au prévenu, le vendredi 3 juillet dernier. 

- Je reconnais les faits, dit aussitôt Touvoly. Une réponse qui surprend toute l’assistance. Peut-être veut-il bénéficier de la clémence du tribunal. Ou parce que la victime est là pour le confondre au cas où il ne reconnaitrait pas son forfait. Et le prévenu, coiffé de dreads, est à la barre les bras croisés pendant que la plaignante s’explique. 

- Quand j’étais couchée, il est venu sur moi. Il a serré mon cou. Et… 

- Est-ce qu’il a tenté de vous déshabiller, prendre quelque chose sur vous ? Demande le juge à la plaignante. 

- Il a tenté de me déshabiller, répond-elle. 

Le juge interroge alors le prévenu. - C’est “chat noir” vous vouliez faire ? 

- Non, j’étais de passage, répond-il tout doucement. Mais pour le procureur, le rasta a essayé d’attenter à la pudeur de la plaignante. 

Touvoly avait bien reconnu les faits au début de son interrogatoire. Le procureur a donc demandé au juge de condamner le prévenu à 3 mois de prison ferme et 50.000 francs d’amende. 

- Vous êtes joli. Vous ne pouvez pas la draguer ? On ne sait jamais ! Peut-être qu’elle aime les rastas. 

Le prévenu reste toujours muet comme une carpe. Il a finalement écopé de 3 mois de prison ferme et 50.000 francs d’amende. Il devra verser 100.000 francs à la plaignante dès sa sortie de prison à titre de dommages et intérêts. 

Allo police

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