Le deuxième Coup d'Etat électoral de Youssouf Bakayoko

L’ancien et nouveau président de la commission électorale indépendante n’a visiblement pas envie de
faire mentir ses détracteurs. Car comme en 2010, il a tout fait encore cette année pour voir Alassane Dramane Ouattara triompher. Quitte à manipuler les chiffres et le taux de participation pourtant jugé très faible par tous les observateurs.
Le premier vice-président de la CEI, Sourou Koné qui représente le candidat Alassane Dramane Ouattara à la commission chargée d’organiser l’élection présidentielle est apparu hier à treize heures au journal de la mi-journée de la rtI pour annoncer le taux de participation de l’élection de dimanche. «Mesdames et messieurs, nous vous annonçons un taux departicipation de 60% », a-t-il
déclaré, sans tout autre forme de procès, espérant couper
court à tous les commentaires qui se multiplient depuis deux
jours. Il n’est pourtant pas le porte-parole de la CEI et encore
moins son président. Avanthier,les cadres du rHDP, pressés
par les journalistes de donner le taux de participation
se sont plutôt livrés à des pronostics.
Entre 60 et 65% pour Maurice Kacou Guikahué, 70%
pour Amadou Soumahoro secrétaire général par intérim du
rDr. Pour autant nous ne sommes toujours pas au bout
de nos peines puisque, 48 heures après la présidentielle
ivoirienne, le représentant de Ouattara à la CEI assure que le
taux de 60% environ pourrait encore changer.
Il n’ya donc pas donc de chiffre précis, un peu plus de vingt
quatre heures après un scrutin qui s’est déroulé dans le calme
et qui n’a pas enregistré de difficultés particulières sur le plan
de la sécurité. Ainsi, on aurait pu connaître le taux de fréquentation quelques heures seulement après le vote comme
dans tous les pays du monde. Mais le premier vice-président
de la CEI assure que ce chiffre pourrait évoluer au cours de la
journée, comme s’il préparait les esprits à accepter des surprises
à venir. Youssouf Bakayoko délègue Pendant ce temps, le président de la CEI ne se f ait plus trop voir. titillé par l’envoyée spéciale de France 24 sur le sujet,il a répondu qu’il fallait encore
attendre, rejetant néanmoins le taux de 40% évoqué par la journaliste.
Le taux de 60% environ,visiblement imprécisjusqu’à ce jour est pourtant unesurprise. La plupart des observateurs annonçaient une très forte abstention, notamment dans les bastions de l’ancien chef de l’état Laurent Gbagbo où il n’ya eu quasiment pas de vote. Même les fiefs de Ouattara n’affichaient pas complets
parce que, selon Amadou Soumahoro,« il n’y avait plus d’enjeu
». tout le monde sait pourtant que le chef de l’état en exercice a sorti de grands moyens pour sa campagne, mobilisant pas moins de quelque 35 milliards selon de nouveaux chiffres.
Mais l’hypothèque sur le taux de participation de la présidentielle
rappelle avant tout les douloureux souvenirs de la crise postélectorale. Mais avant, l’actuel président de la CEI avait répété aux journalistes qu’il était encore temps pour donner les résultats, à minuit près, avant de se retrouver au QG d’Alassane Dramane Ouattara pour y lire des résultats non consolidés de l’élection présidentielle de 2010.
Cette année, monsieur Bakayoko n’a pas lésiné sur les
moyens pour que le chef de l’état sortant parvienne à ses
fins. A commencer par le verrouillage systématique de la
commission que le clan du chef de l’état a encore dominé
comme en 2010. Cette année,les principaux candidats opposés
à Ouattara n’ont pu avoir accès à la liste électorale que le
6 octobre dernier, soit dix neuf jours seulement avant la date
de scrutin. La CEI a d’ailleurs balayé du revers de la main les
accusations de Charles Konan qui a affirmé que la liste électorale
est truffée de doublons et de personnes décédés. La Cei a
également fait preuve d’activisme en relayant systématiquement
le discours du chef de l’état sortant qui, sans consulter
les autres candidats, a imposé la biométrie et a obtenu la prorogation des retraits de la carte d’électeur, contraires au code
électoral, et des horaires du scrutin de dimanche. Pis, les
électeurs ont été appelés à voter sans les cartes d’électeurs après
une annonce de Jeannot Ahoussou Kouadio assurant
que c’est légal. Le lendemain, la CEI a fait un communiqué pour
demander aux électeurs qu’ils pouvaient désormais voter sans
le précieux document. Maintenant il s’agit d’annoncer un
taux de participation qui ne ruine pas les espoirs espoirs d’une légitimation de Ouattara par des élections. Pendant les cinq dernières années, le chef de l’état sortant n’a rêvé qu’à ça, divisant le FPI et tous les petits partis qui ont refusé de se coucher à ses pieds. Mais Ouattara s’est aussi
donné des moyens colossaux pour combler son déficit de légitimité en payant directement les votants, notamment les jeunes qui, pour chaque vote, ont reçu L’ancien et nouveau président de la commission électorale indépendante n’a visiblement pas envie de faire mentir ses détracteurs. Car comme en 2010, il a tout fait encore cette année pour voir Alassane Dramane Ouattara triompher. Quitte à manipuler les chiffres et le taux de participation pourtant jugé très faible par tous les observateurs.
Le premier vice-président de la CEI, Sourou Koné qui
représente le candidat Alassane Dramane Ouattara à la commission chargée d’organiser l’élection présidentielle est apparu hier à treize heures au journal de la mi-journée de la rtI pour annoncerle taux de participation de l’élection de dimanche.
«Mesdames et messieurs, nous vous annonçons un taux de
participation de 60% », a-t-il déclaré, sans tout autre forme
de procès, espérant couper court à tous les commentaires
qui se multiplient depuis deux jours. Il n’est pourtant pas le
porte-parole de la CEI et encore moins son président. Avanthier,
les cadres du rHDP, pressés par les journalistes de
donner le taux de participation se sont plutôt livrés à des pronostics.
Entre 60 et 65% pour Maurice Kacou Guikahué, 70% pour Amadou Soumahoro secrétaire général par intérim du rDr. Pour autant nous ne sommes toujours pas au bout de nos peines puisque, 48
heures après la présidentielle ivoirienne, le représentant de
Ouattara à la CEI assure que le taux de 60% environ pourrait
encore changer.
Il n’ya donc pas donc de chiffre précis, un peu plus de vingt
quatre heures après un scrutinqui s’est déroulé dans le calme
et qui n’a pas enregistré de difficultés particulières sur le plan
de la sécurité. Ainsi, on auraitpu connaître le taux de fréquentation quelques heures seulement après le vote comme
dans tous les pays du monde.
Mais le premier vice-président de la CEI assure que ce chiffre
pourrait évoluer au cours de la journée, comme s’il préparait
les esprits à accepter des surprises à venir.
Youssouf Bakayoko délègue Pendant ce temps, le président
de la CEI ne se fait plus trop voir. titillé par l’envoyée spéciale
de France 24 sur le sujet,il a répondu qu’il fallait encore
attendre, rejetant néanmoins le taux de 40% évoqué par la journaliste.
Le taux de 60% environ,visiblement imprécis jusqu’à ce jour est pourtant une surprise. La plupart des observateurs
annonçaient une très forte abstention, notamment dans les bastions de l’ancien chef de l’état Laurent Gbagbo
où il n’ya eu quasiment pas de vote. Même les fiefs de Ouattara
n’affichaient pas complets parce que, selon Amadou Soumahoro,
« il n’y avait plus d’enjeu ». tout le monde sait
pourtant que le chef de l’état en exercice a sorti de grands
moyens pour sa campagne, mobilisant pas moins de quelque
35 milliards selon de nouveaux
chiffres.
Mais l’hypothèque sur le taux de participation de la présidentielle
rappelle avant tout les douloureux souvenirs de lacrise postélectorale. Mais avant, l’actuel président de la
CEI avait répété aux journalistes qu’il était encore temps
pour donner les résultats, à minuit près, avant de se retrouver
au QG d’Alassane Dramane Ouattara pour y lire des résultats
non consolidés de l’élection présidentielle de 2010.
Cette année, monsieur Bakayoko n’a pas lésiné sur les
moyens pour que le chef del’état sortant parvienne à ses
fins. A commencer par le verrouillage systématique de la
commission que le clan du chef de l’état a encore dominé
comme en 2010. Cette année,
Cette année, les principaux candidats opposés à Ouattara n’ont pu avoir accès à la liste électorale que le 6 octobre dernier
soit dix neuf jours seulement avant la date de scrutin. La CEI a d’ailleurs balayé du revers de la main les accusations de Charles Konan qui a affirmé que la liste électorale est truffée de doublons et de personnes décédés. La Cei a également fait preuve d’activisme en relayant systématiquement le discours du chef de
l’état sortant qui, sans consulter les autres candidats, a imposé
la biométrie et a obtenu la prorogation des retraits de la carte
d’électeur, contraires au code électoral, et des horaires du
scrutin de dimanche. Pis, les électeurs ont été appelés à voter
sans les cartes d’électeurs après une annonce de Jeannot
Ahoussou Kouadio assurant que c’est légal. Le lendemain, la
CEI a fait un communiqué pourdemander aux électeurs qu’ils
pouvaient désormais voter sans le précieux document. Maintenant
il s’agit d’annoncer untaux de participation qui ne
ruine pas les espoirsespoirs d’une légitimation de Ouattara par des élections. Pendant les cinq dernières années, le chef de l’état
sortant n’a rêvé qu’à ça, divisant le FPI et tous les petits partis qui ont refusé de se coucher à ses pieds. Mais Ouattara s’est aussi donné des moyens colossaux pour combler son déficit de légitimité en payant directement les votants, notamment les jeunes qui, pour chaque vote, ont reçu pour certains 5000F et d’autres 2000F ; ce qui a provoqué une onde de colère parmi eux.
En fait, toutes ces dérives n’ont été possibles que grâce à la compréhension du président de laCEI qui est désormais attendu
sur les résultats de l’élection présidentielle. Mais jusqu’au
moment où nous mettions sous presse, ceux-ci n’étaient toujours
pas disponibles tandis qu’une vague de rumeurs emplissaient
Abidjan sur les difficultés du régime à convaincre
les chancelleries occidentales sur la crédibilité du taux donné
dans la mi-journée par le représentant de Ouattara. D’ailleurs,
l’arrivée de celui-ci à la télévision annoncer ce chiffre imprécis
a été commenté comme la preuve d’une guerre interne. Ce
que le chargé de communication de la CEI a démenti dans la soirée,indiquant même qu’il n’est écrit nulmle part dans le code
électoral que c’est le président de la CEI qui doit livrer le taux
du scrutin. « n’importe quel commissaire peut le faire », a-til
ajouté. C’est d’ores et déjà tout le contraire de ce qu’a indiqué le
président délégué du FPI Laurent Akoun interrogé hier par Itélé.
M. Akoun a en effet affirmé que ce n’est pas Koné
Sourou, représentant d’Alassane Dramane Ouattara à la CEI
d’aller annoncer des résultats afférents au scrutin. Ce cafouillage
au sein de la CEI a d’ailleurs été sévèrement critiqué
par le parti communiste français qui a qualifié la présidentielle
ivoirienne « d’unemascarade électorale qui s’ajoute à un bilan catastrophique ». rappelant l’épisode de la crise postélectorale ayant opposé le chef de l’état sortant au président Laurent Gbagbo, le PCF écrit qu’en 2011, « Alassane Ouattara a été installé à la présidence ivoirienne par les chars français à l’issue d’une élection contestée. Ce coup de force a eu lieu alors qu’il était possible et souhaitable de recompter les bulletins de vote ou de reprendre le scrutin. Depuis cette date,
le pouvoir renoue avec les pires traditions de la dictature d’Houphouët-Boigny. Il emprisonne,prive de droits, assassine et torture des centaines d’opposants politiques, associatifs et syndicaux. Il interdit leurs manifestations
et s’immisce dans lesdébats internes de leurs organisations
en vue de les modeler en
faire-valoir démocratiques. »
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