Le gouvernement ouattara continue de harceler les
journalistes. La justice ivoirienne en a toujours après
les six journalistes interpellés et incarcérés au mois de février dernier au camp de gendarmerie d’Agban. ces
journalistes avaient été mis en détention pour avoir divulgué l’information de la «rançon»payée aux forces spéciales mutinées.
Ainsi, les journalistes vamara coulibaly, yacouba gbané et
franck bamba mamadou, respectivement directeurs des
quotidiens ivoiriens l’inter et soir info (indépendants), du
temps (opposition) et de notre voie (opposition), qui répondaient le 12 février dernier à une convocation de la gendarmerie,avaient été arrêtés dans la foulée. ces patrons de presse étaient détenus en même temps que leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l’inter),
Jean bédel gnago (soir info) et ferdinand bailly (Le temps).
un mois après avoir lâché prise sous le feu des projecteurs
et la pression de l’ensemble des médias nationaux
et internationaux, ouattara revient à la charge. A nouveau,
les six journalistes ont été convoqués et devront passer
aujourd’hui jeudi 6 avril devant le juge d’instruction pour «atteinte à la sûreté de l’Etat et incitation à la révolte des
soldats».
Le gouvernement avait en son temps précisé que l’audition
des journalistes «interpellés va se poursuivre afin de situer
les responsabilités»