Ce n’est pas avec ce régime que nous aurons la preuve du contraire. Lui qui, durant des années, a bâti sa stratégie de prise et de conservation du pouvoir sur le mensonge permanent. Il avait déjà bien commencé en 2000 avec la création d’un charnier qu’il a
été le premier à découvrir. Le premier à avoir informé la
Pourtant, il n’existe aucun cours d’eau derrière la Maca. Mystère !
Puis, il y a eu la guerre pour «la restauration des nordistes
». Une guerre menée sur fond de mensonge. Le mensonge sur l’exclusion des enfants du nord avait tellement fait le tour du monde qu’on s’était convaincu que Gbagbo avait rayé le nord de son programme de développement. Mais depuis bientôt 7 ans que le régime qui prétendait se battre pour l’épanouissement du
nord est au pouvoir, rien de notable n’a été bâti pour
les nordistes. A part «le rattrapage ethnique» qui bénéficie
à une infime partie de privilégiés, le nord partage les mêmes souffrances que les autres Ivoiriens.
Un autre gros mensonge. Gbagbo et son épouse avaient été désignés comme auteurs de l’assassinat de ce journaliste. L’actuel régime disait d’eux qu’ils faisaient obstacle à l’éclosion de la vérité. Où en
sommes-nous aujourd’hui avec cette affaire ?
Le régime peine à retrouver les traces de la vérité qu’il disait pourtant connaitre. On sait aujourd’hui que le journaliste
enquêtait plutôt sur une filière où ils avaient de gros intérêts.
La priorité du régime semble être désormais ailleurs. Et pour cause, comment faire pour que le couvercle ne soit jamais ôté sur le mensonge que Fatou Bensouda défend à la CPI ?
Voici actuellement l’axe majeur du régime.
A la CPI, on assiste à une sorte de spectacle de cirque.
Les témoins à charge venus en soutien aux thèses farfelues
de Fatou Bensouda, se transforment en témoins à décharges. Ils se surprennent en train de battre en brèche leurs dépositions faites au bureau du procureur au lendemain du renversement de Gbagbo. Ces revirements, révélateurs du mensonge savamment monté
en Adn, a levé le voile sur un mensonge au centre de la
forfaiture. Il a affirmé que les traces suspicieuses découvertes
sur un tee-shirt supposé être celui d’une des
victimes de l’attaque de la marche d’abobo n’est pas
du sang humain. Mais comment cela a-t-il pu être possible
? Ces victimes ne baignaient-elles pas dans leur
sang ? Comment un tee-shirt d’un corps qu’on n’a jamais
retrouvé a pu apparaitre à la CPI ? La magie du
régime a donc opéré. En clair tout est un montage. Et à
ce jeu, le régime est imbattable. N’avait-il pas fait brandir,
au Kenya ? Nous ne sommes sans doute pas au dernier
couplet des surprises. Car, dans ce pays en
pleines convulsions, il est impossible de mettre le doigt
entre le mensonge et le régime. C’est comme l’arbre et
son écorce