Côte d’Ivoire – L’histoire se répète, après l’affaire du Probo Koala qui a fait plusieurs victimes, revoilà un nouveau cas de pollution qui démontre le peu d’intérêt des autorités ivoiriennes pour la sécurité environnementale. Et cela, au moment où le problème de la protection de l’environnement se pose avec acuité.
Depuis la base spatiale de Kourou, Ariane 5 a placé un satellite en orbite. La Côte d’Ivoire a été la victime collatérale, car c’est dans ses eaux qu’a atterri l’ EPC du lanceur.
L’ambassade de France en Côte d’Ivoire avait adressé un courrier aux autorités locales les prévenant d’éventuels incidents. Dans le but de prendre les mesures necessaires. Avec quel moyen ?
C’est ainsi que le 23 aout 2018, la France informe officiellement les autorités ivoiriennes de ce qu’elle va procéder au placement d’un satellite dans le ciel au plutôt le 7 septembre dernier. La partie de l’Océan Atlantique appartenant à la Côte d’Ivoire devra recevoir des éléments du lanceur de cette fusée comme précisé dans la communication.
À 245km des côtes ivoiriennes, soit dans la zone économique exclusive qu’est tombé dans l’Océan Atlantique, l’étage principal cryotechnique (EPC). La zone de retombée de l’ EPC du lanceur est délimitée par des coordonnées suivantes fournies par la diplomatie française : 03 DEG 09’ N, 16 DEG 23’ W – 01 DEG 21’ N, 01 DEG 11’ W – 00 DEG 26’ S 01 DEG 24’ W ou encore 01 DEG 22’ N, 16 DEG 36’ W.
Le lieu de chute, de ces débris a été pollué. Cependant, les populations des côtes ivoiriennes elles ne s’en rendront compte que plusieurs mois ou année après cette opération.
Le plus triste est que cette opération qui s’est déroulée dans le plus grand secret n’a pas été interdite par les autorités ivoiriennes. L’on est curieux de savoir ce que la Côte d’Ivoire a bien pu gagner en échange de ce service.
Notons que de ce fait, Abidjan laisse la Côte d’Ivoire devenir le cobaye d’expérience de pays d’Europe qui se gardent bien de diriger leurs débris vers leurs propres côtes.