Les présidents Yowemi Museveni, José Eduardo Dos Santos, Jacob Zuma et Alpha Condé respectivement chefs d’Etat de l’Ougandais, de l’Angola, de l’Afrique du Sud et de la Guinée Conakry sont plus qu’impatients de voir l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu la cour pénal internationale (CPI), recouvrer la liberté. A révélé Jeune Afrique.
« Il faut que les Africains gèrent eux-mêmes leurs problèmes. Ce n’est pas l’extérieur qui doit nous imposer des solutions », s’est insurgé le président guinéen, Alpha Condé, et par ailleurs président de la commission de l’Union Africaine, devant ses pairs en évoquant le cas Laurent Gbagbo, détenu à la CPI. A appris l’hebdomadaire continental auprès d’une source bien introduite, à la sortie d’une séance de travail privée, qui a réuni plusieurs chefs d’Etats y compris François Hollande, en marge du sommet Afrique-France, tenu le 13 Janvier dernier à Bamako. Toutefois, selon l’hebdomadaire, cette préoccupation n’est pas le seul fait du président guinéen, mais aussi pour ceux du ‘‘mouvement de défiance des chefs d’Etat africains’’ contre la CPI qui s’activent à trouver des voies et moyens pour libérer ‘‘l’homme qui a dit non à la France ‘’. « A la manœuvre, il y a le président Yowemi Museveni » qui « regarde avec sympathie le parcours anticolonialiste du socialiste Gbagbo. Depuis 2012, il se dit même prêt à l’accueillir dès qu’il sera mis en liberté », précise Jeune Afrique. A l’instar de celui-ci, à en croire l’hebdomadaire, sont mobilisés José Eduardo Dos Santos, Jacob Zuma respectivement de l’Angola, de l’Afrique du Sud.
Jeune Afrique