L’opinion attend des actes de décrispation ouattara condamne Gbagbo, épouse et fils à 46 ans ferme !

Le fait est inédit en Côte d’Ivoire. Depuis qu’il a été renversé par la
France de Nicolas Sarkozy, le président Laurent Gbagbo et sa famille biologique son en proie à un harcèlement sans précédent de la part du bénéficiaire du coup d’Etat, Alassane Ouattara.
Tenez, alors qu’il se trouve à la prison de la Haye, Laurent Gbagbo vient d’être déclaré coupable de «braquage de la Banque Centrale
de l’Afrique de l’Ouest »
et condamné à 20 années d’emprisonnement ferme. Son
épouse, Simone Ehivet Gbagbo, acquittée des faits
de crime de sang, crime de guerre et génocide, a était
déjà condamnée, en mars 2015, à 20 ans d’emprisonnement
ferme pour « crime de complot contre l’Etat ». Leur
fils, Michel Gbagbo avait été condamné, dans le même
procès, à 5 ans de prison ferme. Mais cela ne semble
pas satisfaire Ouattara et ses juges. Vendredi 26 janvier
dernier, Michel Gbagbo a été condamné à 6 mois d’emprisonnement
pour « complicité de publication de fausses
nouvelles ».
Faisant le point, des observateurs se sont présenter l’ardoise
chiffrée du harcèlement de Ouattara contre Laurent
Gbagbo et sa famille : 20 ans pour le père, 20 ans pour
l’épouse, 5 ans et demi pour le fils. Cela fait exactement 45
ans et demi de prison ferme à partager entre trois membres
d’une famille. Ainsi présenté, la note est déjà ridicule, idiote
et pitoyable de la part d’un président imposé par les
armes pour, a-t-on dit, bonifier la démocratie en Côte
d’Ivoire. Mais au-delà de la
cellule familiale, ces condamnations font très peur en ce
sens qu’elles touchent une grande partie de la Côte
d’Ivoire et approfondissent la fracture sociale et font planer
l’incertitude sur l’avenir du pays.
Il ne faut jamais l’oublier :Selon les résultats du 2nd tour
de la présidentielle ivoirienne de 2010, ce sont 51% des
Ivoiriens qui ont voté pour Gbagbo (arrêt du Conseil
constitutionnel) ou 48% (chiffres de Youssouf Bakayoko au
QG de Ouattara pour légitimer la guerre pour renverser
Gbagbo). Cela signifie, dans tous les cas, que seul d’un
côté, Laurent Gbagbo se taillait la moitié de la population
ivoirienne face à Ouattara,Bédié et leurs appendices
réunis au sein du rHDP. De nos jours, personne ne peut
dire avec certitude que les frustrations engendrées par la
gouvernance rHDP de Ouattara n’ont pas fait prendre
plus d’ascension à la côte de popularité du président
Gbagbo.
Du coup, ce harcèlement contre cet homme et sa famille
biologique, ajouté à la répression sauvage contre sa
famille politique peuvent déboucher sur des ressentim
e n t s p o p u l a i r e s insoupçonnés.
Que Ouattara et son clan au pouvoir en tiennent
compte, vu que l’opinion réclame de plus en plus la décrispation
politique. L’avenir du pays est en jeu.