Ouattara «guidron» ne fabrique que des route «n’Zassa». Voici pourquoi le goudron de ouattara se casse vite

La Côte d’ivoire est terriblement endettée. La dette extérieure représente plus de 42, 6% du PiB, c’est-à-dire 6,4 points de
pourcentage par rapport au niveau du cadre de viabilité
de la dette proposée par la France qui est de 49%.
quelles conséquences cela peut-il avoir sur la société
ivoirienne ? Cette question a connu un début de réponse
dans l’article paru le mercredi 28 juin 2017.
Aujourd’hui, il est important de mettre l’accent sur le comportement de l’Homme ivoirien face à l’argent.Les dirigeants de la Côte
d’ivoire d’obédience capitaliste,ont tendance à croire
que le développement d’un pays est essentiellement l’affaire
des investissements étrangers.
Dette publique et conséquences sur l’économie

La Côte d’ivoire est terriblement endettée. La dette extérieure représente plus de 42, 6% du PiB, c’est-à-dire 6,4 points de
pourcentage par rapport au niveau du cadre de viabilité
de la dette proposée par la France qui est de 49%.
quelles conséquences cela peut-il avoir sur la société
ivoirienne ? Cette question a connu un début de réponse
dans l’article paru le mercredi 28 juin 2017.
Aujourd’hui, il est important de mettre l’accent sur le comportement de l’Homme ivoirien face à l’argent.Les dirigeants de la Côte
d’ivoire d’obédience capitaliste,ont tendance à croire
que le développement d’un pays est essentiellement l’affaire
des investissements étrangers.
Du moins pour ce qui est des investissements lourds. Or, ces investissements étant toujours, ou presque toujours recherchés
à l’extérieur, cela amène le bailleur de fonds à avoir un
oeil sur leur utilisation.
Le politicien ivoirien d’obédience capitaliste ne peut
pas se défaire de cette croyance inhibitrice d’actions
pensées uniquement pour le bien-être du peuple. Ainsi, on
rencontre très souvent des promesses non tenues parce
que reposant sur les investissements hypothétiques tributaires
de l’étranger. Lorsque des dettes sont contractées
aux fins d’investissement, les nationaux qui suivent ces travaux
ne pensent qu’à une seule chose : comment s’en
mettre plein les poches. La crédibilité des travaux effectués
ne les intéressent pas outre mesure. ils s’arrangent
toujours pour corrompre les spécialistes qui font le suivi
afin qu’ils ferment les yeux sur les méfaits ou malfaçons
immondes. Les voies bitumées n’atteignent pas 10 ans
de vie sans que n’apparaissent de multiples nids de
poules.
Le chef de l’etat m. Ouattara croyait bien faire en
confiant les travaux d’infrastructure à ses spécialistes «
rattrapés », c’est-à-dire issus de son clan tribal. mal lui en
pris. Partout où Ouattara a posé du bitume, ce goudron
s’est très rapidement cassé ou creusé de nids de poule
béants !
Au nord du pays,dans son fief électoral comme ailleurs dans les rares régions du pays touchées par ses investissements, le bitume est qualifié de biodégradable par les ivoiriens qui le regardent s’effacer comme de l’eau de « Yomo », teinture traditionnelle pour cheveux crépus. Le troisième pont construit à la hâte et baptisé
au nom de Konan Bédié prend l’eau de toutes parts à la moindre pluie. depuis 2012, il n’existe plus de voies interurbaines sans ‘‘ravin’’ en pleine chaussée. il est même
difficile de rouler à Abidjan,surtout en temps de pluies :
toutes les voies reliant les différents quartiers sont défoncés,
coupées. Les milliards empruntés et engloutis dans
des travaux d’infrastructures vont être remboursés par les
ivoiriens sans que les travaux qui ont justifié leur décaissement
ne bénéficient à la population,à cause de l’esprit
de corruption qui a présidé à l’usage de cet argent reçu
d’ailleurs. en outre, les prêts sont très souvent suivis d’envoi
d’experts pour observer leurs utilisations. Les Contrats
désendettement et développement (C2d) français répondent
bien à ces conditions.ne dit-on pas que ‘’la main
qui donne est toujours audessus de celle qui reçoit’’ ?
Les différents gouvernements locaux promettent des
investissements faramineux et de prestige. mais dépendant
de l’extérieur, ces investissements connaissent peu
ou prou des débuts de réalisation.
C’est le cas, par exemple, du projet de la plus grande bibliothèque d’Afrique noire francophone dénommé« La Bibliothèque de la renaissance africaine d’abidjan ». Ce projet a été présenté
en grande pompe, le 28 décembre 2015, au Premier ministre
ivoirien, Kablan duncan. il devrait être livré dans 40 mois. Le joyau architectural de 14 étages devait être dressé sur un espace de
10 000 mètres carrés au coeur du Plateau, le quartier
des affaires de la capitale économique ivoirienne, pour
un investissement de 49 milliards de francs
CFA (74,8 millions d’euros)’’. La première
pierre tarde à être posée et deux ans après l’annonce,
des questions se posent :
Le financement par des bailleurs de fonds étrangers
est-il déjà trouvé ?
Du temps de Félix Houphouët- Boigny, des velléités se sont exprimées pour créer des industries de montage de matériels métalliques au kilomètre 17, route de dabou. Une école y a été créée, qui a formé

le voeu de rivaliser avec les investisseurs européens en créant des produits semi-finis ou finis que l’Africain était censé importer
de l’europe ou des Amériques,moyennant dépôts de
devises au trésor français. Lepauvre illuminé, la mort dans
l’âme et appauvri à l’extrême,son village natal. C’est aussi le cas de monsieur tahiri
Zagré qui, au sein de l’institut pour la transformation et l’industrialisation des Produits agricoles tropicaux (itiPAt)
créé en 1962, a mis au point plusieurs produits agricoles
industriels à produire en grande quantité pour le bonheur
de la population ivoirienne.
Mais, les financements étant d’origine étrangère, ces découvertes
ne sont pas assorties de brevets pour être standardisés.
Les gouvernants d’ailleurs l’ont renvoyé dans son village
et ont remplacé sa structure en 1982 par le Centre ivoirien
de recherches technologiques (Cirt), lequel centre
a été à son tour remplacé en 1998 par le Centre national
de recherche Agronomique (CnrA) basé à La mé (département
d’Alépé) et qui n’est plus que l’ombre de luimême.
Aujourd’hui, le taux de croissance réel du PiB tourne
autour de 6%, d’après les chiffres du Fmi. dans une
étude conduite au sein de cette institution et intitulée
‘’promouvoir une croissance économique durable’’ dont
les résultats ont été rédigés par Carlas macario et tim
Willems (département Afrique) et romain veurune
(département des marchés monétaires et des capitaux),
messieurs Berg, Ostry et Zettelmeyer (2012, BOZ) ont recensé
quatre facteurs qui contribuent à pérenniser la
croissance : i) orientation des exportations ; ii) égalité des
revenus ; iii) bonnes institutions politiques et économiques
et, iv) stabilité macroéconomique.
Selon le Fmi ‘’L’orientation des exportations constitue un facteur
important d’une croissance soutenue. Les pays où la propension
à exporter des biens manufacturés est plus élevée
et ceux dont le régime de commerce est davantage libéralisé,
ainsi que ceux qui maintiennent leur taux de
change proche de son niveau d’équilibre peuvent maintenir
une croissance élevée pendant des périodes plus
longues. Or, de 2012 à maintenant,les cinq principaux
produits d’exportation de la Côte d’ivoire sont les fèves
de cacao, le pétrole raffiné, le pétrole brut, le caoutchouc et
les noix de coco. Abidjan va avoir du mal à soutenir la cadence
de 6% de taux réel de croissance du PiB tant que la
politique sera toujours assujettie aux bons désirs des oligarchies
occidentales.