Procès Gbagbo/Blé Goudé à la CPI bensouda n’a plus que 22 témoins pour mentir

la énième phase du procès ouvert à la Cour pénale internationale (CPI), depuis le 28 janvier 2016,contre le président laurent
Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé, a repris le lundi 28
juillet 2017. Ce jour-là, Cuno Tarfusser, le juge président de
la Chambre qui juge les célèbres détenus, a annoncé que
la procureure Fatou Bensouda et son bureau ne comptaient
présenter que 28 autres témoins pour en finir, début décembre
2017. Sans aucune précision. mais cette révélation
réduit le nombre de témoins à charge à 81, au lieu des 138
annoncés au départ du procès.
Cela signifie que Bensouda et son bureau ont
perdu, chemin faisant, 57 témoins soit par tri, par désistement,
par fuite ou par refus de comparaitre.
Depuis le 28 juillet dernier, cinq (5) des 28 témoins à
charge restant ont été auditionnés.
Ils ont davantage confirmé le complot international
monté pour maintenir le président Gbagbo en otage.
C’est Digbo Foua mathias alias Garvey ou P500 qui l’a
confirmé dès la reprise du procès le 28 juillet. Il était le 54ème
témoin à charge recruté et mis à la disposition de la procureure
Fatou Bensouda, par le RDR d’Alassane Dramane
Ouattara, pour espérer enfoncer le président laurent
Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé. Du 28 janvier
2016 jusqu’au 28 juillet 2017, aucun des 53 témoins à
charge entendus n’a montré que le président Gbagbo a
concocté « un Plan commun pour éliminer les partisans de
Ouattara » et que dans l’application
de ce plan commun, « le président ivoirien a engagé
sa responsabilité personnelle dans des crimes contre
l’humanité », objet de ce projet interminable
et loufoque à la CPI. la procureure et son bureau
comptaient donc sûrement sur Digbo Garvey pour
redresser la barre, car l’homme était présenté comme
« un milicien pro-Gbagbo »,
donc un exécutant, membre de l’« Organisation criminelle
mise en place par le président Laurent Gbagbo pour conserver
le pouvoir ». Peine perdue, à l’arrivée, ce fut encore la catastrophe
pour l’accusation : le 54ème témoin à charge a affirmé
s’être mis volontairement dans un groupe où il espérait
être armé pour combattre
parce que son pays a été attaqué.
Sans avoir jamais été associé aux combats, il a décrit
avec précision les crimes des snipers français à la résidence
officielle du président de la République
de Côte d’Ivoire à Cocody et a avoué son admiration
pour Charles Blé Goudé. le procès venait ainsi de mal
reprendre pour Fatou Bensouda et sa clique.
55ème témoin à charge, le militaire Boli Bi Balo Ferdinand,
sergent chef de l’armée ivoirienne depuis octobre 2012,
n’a pas apporté plus de bonheur à Bensouda. Après s’être
déclaré partisan de la rébellion de Ouattara, il a revendiqué un
statut de soldat déserteur,menteur, voleur de manioc et
d’armes ; donc, un témoin de peu de moralité !
Avec le 56ème témoin à charge, le bureau de la procureure
n’a pas été plus heureux.
Au contraire, c’est à une véritable humiliation de la CPI que
l’on a assisté. D’abord parce que, contre toutes les règles
de la CPI, Fatou Bensouda a présenté un employé, salarié
de son bureau, comme témoin ; Ensuite, parce que gendarme
français de son état, Xavier laroche,
a été recruté comme un expert en Balistique et en Criminalistique
pour « pour reconstituer des scènes de crimes » sur l’existence desquels les vrais experts entendus ont déjà jeté de graves
doutes depuis le début du procès ; Enfin, parce que la situation
est devenue plus honteuse quand Xavier laroche
a publiquement demandé pardon pour avoir
plagié un rapport d’Amnesty International présenté comme
son propre rapport d’expertise : « Effectivement, vous avez
raison, j’ai mentionné une partie de ce rapport et le bas de
page. Certainement, aurai-je pu ou dû indiquer le document
principal. Je ne l’ai pas fait et veuillez bien m’en excuser », a
plaidé, tout honteux, Xavier laroche.
Bensouda et son bureau ne prennent même pas la
peine de lire les documents que les officines du mensonge
d’Alassane Ouattara leur fournissent.
Comportements d’analphabètes sur toute la
ligne, du RDR à la CPI !
Que dire de l’audition de Siaka Sylla, 57ème témoin à
charge ? Cet ancien rebelle, devenu sapeur-pompier civil
via le programme de démobilisation et de réinsertion des
ex-combattants, a tenté de cacher, en vain, son statut. Recruté
par le RDR pour témoigner à la CPI en tant que
frère d’une des femmes supposées tuées par des obus à
Abobo, Siaka Sylla a avoué n’avoir vu ni le corps de sa
soeur décédée, ni assisté à son enterrement. Pis, il ne sait
pas que ce corps a été déjà réclamé par un témoin comme
étant celui de sa fille ! Dans ce théâtre d’Abobo organisé par
le RDR, la malienne Salimata Bamba, 59ème témoin à charge,
a révélé que dans l’affaire des « femmes tuées par obus de
chars à Abobo, le 3 mars 2011 », le scénario a été planifié et
monté autour d’un acteur important,
le sieur yacouba Sylla.
Cette version a été confirmée aussi par le 59ème témoin,
Touré Alassane. C’est lui qui,selon la malienne, a déclaré la
mort des prétendues femmes tuées, fait établir des « certificats
de décès à la mairie d’Abobo », recruté « des parents
» pour les « défuntes »,
les a préparés pour témoigner à la CPI en leur distribuant «
de l’argent donné par le Golf », QG de Ouattara pendant la
guerre. le théâtre reprend ce matin