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Scandale au sommet de l’Etat Ouattara demande à Amon Tanoh d’espionner Mabri Toakeusse

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Alassane Dramane Ouattara ne fait plus confiance au

chef de sa diplomatie et a, selon La Lettre du Continent, demandé à son Marcel Amon Tanoh, son ministre d’Etat-directeur de cabinet, de l’espionner.

Et celui-ci l’a amplement expliqué à tous les ambassadeurs en poste aussi bien à l’étranger qu’en Côte d’Ivoire pour qu’ils lui fassent « parvenir les copies de toutes les notes et correspondances adressées au chef de la diplomatie ».

Selon La Lettre du Continent du 11 mai, le directeur de cabinet

d'Alassane Ouattara, a adressé un télégramme diplomatique à

toutes les Chancelleries ivoiriennes à l'étranger, le 29 avril

dernier, afin d'exiger qu'elles lui fassent parvenir les copies de

toutes les notes et correspondances adressées au chef de la

diplomatie »

Les raisons de cette méfiance ne sont pas connues. Cela dit, elles

pourraient puiser leur source dans l’annonce de la candidature

de l’UDPCI à l’élection présidentielle

de 2020.

Quand on sait qu’en début de mandat,Ouattara avait menacé de dissoudre le gouvernement lorsque le PDCI avait refusé de voter le projet de loi donnant la qualitéde chef de famille ex-æquo à la

femme, cette hypothèse devient plus que sérieuse. Quant à

Anaky Kobenan, il a payé son indépendance en maintenant

l’idée d’une candidature du PDCI à la présidentielle de

2015. Les mêmes causes pourraient donc produire les mêmes

effets, même si cet espionnage, inédit dans les annales de notre

pays, est proprement scandaleux.

Pour La Lettre du Continent,

«Marcel Amon Tanoh a (ainsi) effectué une sérieuse incursion

dans les prérogatives du ministre des affaires étrangères, Albert

Mabri Toikeusse »

qui ne semble plus être en mesure d’exercer ses fonctions.

L’une des conséquences les plus importantes de cette affaire rocambolesque est que le Ministre Mabri Toikeusse n'a plus la possibilité de nommer ses collaborateurs,

lesquels lui sont imposés par la Présidence.

Parce que "dépouillé de tous ses

attributs".

Ainsi va la République de l’émergence.

S.B. (source : La Lettre du

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