307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg

Si la prison n’existait pas pendant le règne d’Alassane Ouattara, il aurait fallu l’inventer 50 étudiants dont 3 filles en prison, 6 blessés par balles

117443671

Tant tout ce qui bouge ou peut bouger contre le régime passe par la case prison. Le bilan de la répression d’Alassane Ouattara

contre les étudiants depuis lundi est désormais disponible

et impressionnant.

50 élèves et étudiants ont été arrêtés et déférés à la Maca. Parmi eux se trouvent 3 filles et 6 blessés par balles.

Il fallait s’y attendre. Fatalement. Les étudiants conscients des difficultés des parents d’élèves et étudiants luttent depuis, pour la suppression des frais d’inscription annexes. Lorsqu’ils ont annoncé

de leur organisation syndicale, Kandia Camara, la secrétaire

générale du RDR, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle,

avait menacé que celui qui manifeste irait en prison. Ça

n’a pas raté. La secrétaire générale du RDR a parlé, la police

a exécuté. Dans tous les cas, il manquait sur le tableau

de chasse de ce régime coutumier des emprisonnements

des opposants, des élèves et étudiants. La lacune est désormais

comblée. Alassane Ouattara tient les étudiants

ivoiriens comme il tient les opposants ivoiriens. Le tort des

étudiants et élèves, c’est d’avoir instruit les parents des

difficultés d’écolage qu’ils rencontrent et de les amener à

comprendre leur situation. Et que considérant cela, de demander

qu’il leur soit évité de payer des frais d’inscription

élevés. Devant cette démarche sociale de la Fesci, le

pouvoir n’a pas jugé bon de recevoir les enfants, d’ouvrir le

dialogue pour voir comment trouver une issue pacifique à

cette requête. Kandia Camara,désormais auréolée de son

titre de secrétaire générale du Rdr et fort de la confiance du

chef de l’Etat a préféré le bâton au dialogue. Elle, ministre

et secrétaire générale n’a pas voulu se rabaisser en discutant

avec des « petits ».

Naturellement le bras de fer qui a suivi a tourné à l’avantage

de la force. 3 jeunes filles

et des jeunes hommes qui ont eu le malheur de penser que

nous sommes dans un pays démocratique, et qu’un syndicat

peut porter des revendications vont déchanter. Et

apprendre à leurs dépens que demander la suppression de

frais de scolarité est un crime.

Et tout ça dans l’indifférence des parents traumatisés par 7

années de règne par la prison, par la terreur et par la haine et

les expropriations. Les microbes eux, peuvent sévir,

égorger impunément. Mais les étudiants n’ont pas le droit de

porter des revendications sociales.

Au risque de goûter à la prison. Prison par-ci, prison

par-là, si le pouvoir pouvait savoir que la chose n’impressionne

plus les Ivoiriens

Create Website with flazio.com | Free and Easy Website Builder