Taxes injustifiées sur les factures Cie et Sodeci : La Coalition des indignés annonce des actions vigoureuses
Publié le 29 Décembre 2020 Source: Autres Sources

Longtemps focalisée sur la défense des droits de l’homme, la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire (Cici) se tourne vers la lutte contre la cherté de la vie. Hier, son président, Samba David, à Yopougon, a dévoilé le sens de ce combat. Il entend s’attaquer aux taxes injustifiées sur les factures de Cie et Sodeci. Bien avant, il a dénoncé la gestion de la question des factures pendant la Covid-19.
Samba David demande à l’Etat de faire comme les pays tels que le Niger et le Sénégal qui ont annulé des factures au plus fort de la crise sanitaire. Le président de la Cici a pris soin de relever les taxes injustifiées sur les factures. « Sur les factures, nous avons des taxes qui ne se justifient pas. Par des taxes, nous payons l’électrification rurale. Quand un village est électrifié, on l’attribue au chef de l’Etat au lieu de féliciter le contribuable. C’est de l’arnaque. On ne nous fait pas de point. Combien cotisent les 2,5 millions d’abonnés ? Si tout est attribué au président et qu’il y a un budget d’électrification, que cette taxe-là saute pour la facture. Il y a la taxe concernant l’enlèvement des ordures.
C’est quelque chose que nous n’allons pas accepter. Il y a des villages où les véhicules d’enlèvement d’ordures ne vont pas. Cela contribue à alourdir la facture. Il y a la redevance Rti qui fait 20 milliards dans l’année. A quoi servent les 20 milliards ? Il y a une autre taxe qu’on appelle prime fixe qui se trouve sur la facture. Il y a ensuite le timbre et la Tva. Toutes ces taxes contribuent à alourdir les factures en Côte d’Ivoire. Il faut donc mettre fin à cela. C’est pareil pour les factures Sodeci. C’est nous qui vendons le courant au Ghana, au Togo, au Mali, au Burkina Faso et une nouvelle convention vient d’être signée avec la Guinée. (…) Que nos dirigeants comprennent qu’en 2021, nous n’allons pas laisser cette situation perdurer » a-t-il averti. S’agissant de l’eau, il a aussi dénoncé des situations qui échappent au citoyen lambda.
« Sur la facture de Sodeci, il y a 3 tranches de facturation : le forfait qui part de 0 à 9 m3 qui coûte 250, 3 F ; la 2ème tranche part de 9 à 18m3 coûte également 250,3 F, le dernier qu’on appelle consommation part de 18 à Xm3 coûte 403, 3 F. Notre indignation, c’est que Dieu nous a fait grâce de plusieurs cours d’eau. Au Mali, la première tranche, c’est de 0 à 10 M3 qui coûte 113 F. Non seulement, c’est moins cher mais la quantité est grande. 1 m3 d’eau au Mali fait 11,3 F Cfa contre 27,8 F le m3 en Côte d’Ivoire. Leur 2ème tranche part de 11 m3 à 50m3 facturée à 301 F. Leurs gouvernants essaient d’alléger le coût de la vie en prenant certainement une subvention. Ce n’est pas normal » a-t-il présenté. Pour Samba David, « L’essentiel n’est pas toujours d’être dans la rue mais on peut un jour refuser de payer la facture. » Ainsi la Coalition des indignés a-t-elle « décidé de prendre son bâton de pèlerin pour dire que 2021 sera sous le sceau de l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. La cherté de la vie n’a pas de coloration politique. Ceux qui rendent la vie chère le font volontairement. »
Notamment ceux de la sous-région qu’ils ont pourtant accueillis librement sur leur sol.

…. Il n’y aurait pas eu autant de chômeurs
Toujours au plan social, Alassane Ouattara en fermant des
sociétés d’Etat et en vendant d’autres à des francs symboliques,
Alassane dramane Ouattara a amené le taux de
chômage à un niveau insupportable.
Les diplômés qui sont au chômage sont en nombre effrayant.
Alassane Ouattara a chassé plusieurs Ivoiriens de la
RTI, de la présidence de la République,
des sociétés d’Etat comme la Sotra, et tous ceux
qui ne sont pas de la région nord de l’administration publique.
dans le secteur social, Alassane Ouattara a décidé de pratiquer
la politique de la discrimination ethnique qu’il a
lui-même appelée le «rattrapage ». Le «rattrapage» est une
politique de préférence ethnique qui exclut du recrutement
aux postes de l’administration, dans l’attribution des marchés
publics ceux qui ne sont pas du nord de la Côte d’Ivoire, région
dont se réclame le chef de l’Etat. Le «rattrapage ethnique»
n’a en réalité rien de différent avec l’apartheid qui sévissait en
Afrique du Sud et que le monde entier a combattu. En Côte
d’Ivoire, la communauté internationale se tait sur le rattrapage
ethnique. Et pourtant, avec cette politique nauséabond,
Alassane Ouattara accentue la fissure qu’il a créée par la
guerre entre les Ivoiriens du nord et ceux des autres régions
du pays.
Et comme si cela ne suffisait pas, tous ceux qui entreprennent
et qui ont des petits commerces pour survivre sont la
cible du ministère de l’Environnement
et de la Salubrité. Pour ce ministère, la question de la
salubrité et de l’environnement se résume à la destruction des
biens de personnes dans les quartiers. Et puis y a rien.
….. Il n’y aurait pas manque d’eau
Autre de source de souffrance des Ivoiriens, c’est le manque
d’eau dans les robinets. Actuellement et à titre d’exemple, à
yopougon, si vous ne vous réveillez pas pour réserver l’eau
entre 1h et 3h du matin, vous n’aurez pas d’eau tout le reste
de la journée. C’est à un véritable délestage que nous assistons
dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire.
…. Il n’y aurait pas tant de morts dans les hôpitaux
Que dire de nos hôpitaux ?
Ils ont devenus de véritables mouroirs. Quand dans un pays qui a
à peine 70% de couverture médicale, on trouve des docteurs
en médecine au chômage, c’est un drame. Et c’est le cas de la
Côte d’ivoire sous Ouattara. La gratuité des soins dont parle le
gouvernement n’existe en réalité que dans l’imagination de
ceux qui en parlent. Au grand Centre hospitalier universitaire
de Cocody, il n’y a même pas de scanner. Les pharmacies
des hôpitaux sont vides. Tout s’achète dans les pharmacies
privées. de sorte que celui qui n’a pas d’argent et qui se rend
à l’hôpital, c’est avec la mort qu’il prend rendez-vous. Or si
Ouattara n’avait pas été là, l’Assurance maladie universelle que le président gbagbo se proposait de mettre en place et
qui n’était plus qu’à la phase d’expérimentation aurait aujourd’hui
été une réalité et les
Ivoiriens s’en porteraient mieux.
…. Il n’y aurait pas de division entre Ivoiriens
Sous Alassane dramane Ouattara, les Ivoiriens sont divisés.
Les uns sont devenus les ennemis des autres du fait de la
guerre de Ouattara. Les Ivoiriens sont des gueulards certes,
tout le monde le sait. mais ça s’arrête-là. Un Ivoiriens n’était
pas capable de lever la machette sur un autre Ivoirien, à
plus forte raison prendre un fusil contre son frère. mais depuis
que Ouattara a envoyé la guerre dans ce pays, tout est sens dessus-
dessous. Les Ivoiriens ont perdu le sens du vivre ensemble.
Les conflits à l’Ouest où les baoulés et les guérés se tailladent
à la machette est la résultante de la guerre de Ouattara.
Ce sont des choses qui n’ont pas eu lieu sous le président
Houphouët-boigny et bédié ;cela n’a pas non plus eu lieu
sous le général Robert guéi et le président gbagbo. Ces affrontements fratricides résultent de la volonté des combattants
de l’ex-rébellion de Ouattara d’exproprier les populations de
l’Ouest de leurs terres.
…..La Côte d’Ivoire n’aurait été bradée
En fait, sous Ouattara la Côte d’Ivoire n’a plus d’âme. En ce
sens qu’elle n’a plus de secteur
stratégique qui soit l’expressionde sa souveraineté. Les secteurs
stratégiques comme l’eau,
l’électricité et le téléphone sont aux mains de bouygues et compagnie.
Toute la façade de la lagune Ebrié a été vendue au
maroc. La Côte d’ivoire n’existe plus que de nom, tant tout est
aux mains de l’étranger.
Quel est ce chef d’Etat qui, au lieu de protéger son pays,
brade tout y compris l’âme de
celui-ci ? C’est le cas de Ouattara.
Comme on peut aisément le constater, l’avènement de Ouattara
dans la vie politique de la
Côte d’Ivoire est une véritable
catastrophe.
Pour tout dire, si Alassane Ouattara n’était pas aux commandes
en Côte d’Ivoire, le pays n’aurait pas été divisé ; des Ivoiriens ne
seraient pas devenus des ennemis d’autres Ivoiriens. Il n’y aurait
pas eu de politique de rattrapage. Les Ivoiriens ne seraient
pas aussi pauvres qu’ils le sont aujourd’hui. Le chômage
aurait considérablement été jugulé.
L’école serait devenue véritablement
gratuite. L’Assurance maladie universelle
aurait été une réalité à ce jour
etc.
Enfin si Ouattara n’avait pas été là, la Côte d’Ivoire s’en porterait
mieux au plan social.